Trop c’est trop ! Le gouvernement doit cesser avec ses jeux et ses mises en scène criminels…
C’est avec beaucoup de regret, que les opinions averties de Beni et de Lubero ont suivi ce 02 juillet 2016 le mensonge grossier publié par l’Etat-major du 312e Bataillon Volt sur « Echos de Sokola1 », en rapport avec l’événement meurtrier qui a eu lieu à cette même date à Wangatchu, en territoire de Beni.
En effet, une attaque a été enregistrée ce 02 juillet 2016, à 5 heures 30 minutes, à Wangatchu, village situé à l’ouest de la localité d’Eringeti. L’armée congolaise annonce avoir tué quatre assaillants et capturé quatre autres. Les responsables des FARDC présentent ces assaillants comme appartenant à un groupe Mai-mai non autrement identifié.
Or, à cette même circonstance, de nombreuses sources à Beni alertent sur l’inauguration d’un nouveau plan machiavélique ! Il est dénoncé, une fois de plus, la mise en marche d’un plan de tragédie dont l’objectif, cette fois-ci, ne consiste pas seulement à consumer les fils et filles de Beni-Lubero (en les entassant dans une rébellion à broyer par les forces publiques), mais encore et surtout de trouver des boucs émissaires à présenter au Tribunal de fortune et fallacieux qui vient de s’annoncer en rapport avec les massacres à Beni, dans le but d’en protéger les responsables directes et indirectes en condamnant des innocents.
Le complot coordonné par les autorités du pays au niveau national et provincial à ce sujet n’est un secret pour personne. Et, maintenant, tout le monde connaît assez suffisamment que SAPERITA a été doté des moyens nécessaires par le gouverneur Julien PALUKU et son cercle des assassins de l’armée nationale, dont le tristement célèbre général MUNDOS, pour recruter parmi des autochtones des candidats-combattants sur base d’une motivation de 50 dollars américains par individu, en les trompant que c’est Mbusa qui les invite à organiser la défense des autochtones contre les tueurs en brousses et leurs alliés officiels qui seraient les FARDC et la MONUSCO.
Ce plan date de longtemps, et Beni-Lubero Online en avait prévenu les opinions en le dénonçant au moins une fois par le passé : le gouvernement congolais, conscient de sa responsabilité dans les massacres de Beni, tant en planification qu’en exécution, ne se donne aucun repos pour rechercher comment trouver des preuves à présenter au public pour convaincre malhonnêtement que ce sont des ressortissants Nande qui sont en train de massacrer leurs frères et sœurs Nande. Ainsi, comprend-on, d’emblée l’arrogance et l’orgueil avec lesquels le général AKILI MUHINDO MUNDOS a pu devancer l’ouverture du tribunal militaire qui s’annonçait à Beni pour juger les présumés auteurs et complices des massacres en cours : il savait donc ce qu’il avait déjà préparé et comment SAPERITA devait amorcer l’exécution du plan dont dépend son salut.
Un autre regret s’exprime à l’intention de la communauté internationale qui continue à donner du temps à un tel régime criminel qu’est le pouvoir en place à Kinshasa et à Goma à multiplier le nombre de victimes, en trainant ses pas pour déclencher une enquête internationale qui, en un instant, mettrait en nu tous les mensonges et les scandales en charge des bourreaux de notre peuple, tout en dévoilant leur vraie identité.
Ainsi, les fils et filles de Beni-Lubero doivent-ils continuer à se tenir à l’écart du plan de ces malfaiteurs qui viennent les tenter, en les excitant à prendre part à la violence montée par des intrus pour l’extermination des enfants de « Buyira ».
Bien plus, le souhait unanime des sources consultées à Beni est que toute personne qui détient une part d’autorité en matière de droits de l’Homme, aussi bien au niveau national qu’international, sache que le peuple Nande victime des massacres actuels dénonce avec la dernière énergie le montage d’une justice criminelle par les autorités locales qui s’apprêtent à venir sacrifier le reste des survivants innocents à Beni. Que l’enquête internationale tant demandée intervienne enfin ; et que la Cour Pénale Internationale fasse son travail !
KYAVAGHENDI Baudouin
Beni.
©Beni-Lubero Online.