Le Rwandais Joseph KABAREBE, présenté comme un fils biologique du Ministre Rwandais de la défense James KABAREBE a été arrêté par les « jeunes patriotes de VATOLYA » vers 20 heures de lundi 12 mai 2014 en Commune Bulengera, ville de Butembo. Aussitôt arrêté, il a été remis au Bourgmestre de la Commune Bulengera. KITSA Omer, Bourgmestre de Bulengera l’a, à son tour, remis aux responsables des services spécialisés pour interrogatoire. Selon l’autorité communale, Joseph KABAREBE, serait venu de Madagascar via le Burundi et la ville de Goma pour la ville de Beni, à la recherche d’une dame, on ne sait pour quel motif.
Il s’exprimait uniquement en français et en anglais dans un premier temps. C’est après que l’on a constaté qu’il parle aussi le Kiswahili et le Lingala avec un ton rwandophone. Muni de sa carte d’électeur congolaise, Joseph KABAREBE a passé la nuit de lundi à mardi 13 mai 2014 dans l’amigo de la police de Bulengera.
L’arrivée de ce sujet Rwandais dans ce quartier a beaucoup inquiété les habitants de ce coin. Pourquoi ne pouvait-il pas passer nuit à l’hôtel ? Est-ce pour qu’il ne soit pas appréhendé par les services de renseignement ? Est-ce pour espionner et prendre des stratégies et la cartographie de la ville de Butembo ? Se demandaient les jeunes. En l’identifiant, cet homme a avoué les identités sur ses pièces : fils de James KABAREBE, (chef d’état major rwandais, de papa rwandais et d’une mère ougandaise), il avait plusieurs pièces et documents l’identifiant comme un rwandais. Fouillé, son téléphone contenait beaucoup des numéros des réseaux téléphoniques rwandais ougandais et burundais (tels que RwandaCel, MTN).
Tenez, les jeunes de la cellule VATOLYA, qui se dénomment, « jeunes patriotes de VATOLYA », travaillent de la même manière que ceux de la Véranda MUTSANGA, c’est-à-dire traquer et arrêter tous les suspects et les conduire auprès des agents de la police. Voilà pourquoi dans leur vigilance, ils ont su appréhender ce sujet rwandais qui logeait dans leur cellule.
A voir de près, les agresseurs de la RDC (le Rwanda et l’Ouganda) réfléchissent jours et nuits pour accomplir leurs missions de balkaniser la RDC avec des marionnettes congolaises, en dépit de plus de 8 millions de morts qu’ils ont arrachés au pays de Lumumba. Après leur échec cuisant devant la puissance de feu des vaillants militaires de la Force Armée Congolaise dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo sous la casquette du M23, ainsi qu’en territoire de Beni déguisé en ADF/NALU. Ces agresseurs ne s’avouent pas toujours vaincus. C’est pourquoi ils continuent à envoyer leurs émissaires clandestinement pour leurs opérations louches, d’agression.
UN POLICIER CRIMINEL ARRETE A MALERA
Le policier de Goma arrêté le samedi 10 mai 2014 par la population de MALERA en commune Bulengera a été transféré, ce mardi 13 mai, à l’auditorat militaire de Butembo. Selon des sources autorisées, cet élément de l’ordre a été remis aux responsables du parquet militaire détachement de Butembo par le commissaire urbain de la police. Ce policier dont le nom est entrain d’être caché à l’opinion pour des raisons non révélées, aurait été recruté de Goma pour exécuter un citoyen de Butembo qui a gagné un procès en défaveur des proches d’un officier supérieur de la police spéciale d’anti-fraude. Pendant ce temps, les habitants de MALERA, les taximen qui l’ont déniché avec un revolver et des effets militaires souhaitent que cet élément de l’ordre soit jugé comme l’a promis le commissaire urbain de la police à la parade de ce lundi 12 mai quand il recevait l’ordre de Goma de ne pas le présenter au public.
ET LE DENGER DEMEURE
L’on se souviendra qu’en avril dernier les commandos civils de la véranda MUTSANGA avaient aussi appréhendé une jeune fille de nationalité rwandaise, qui était logée au Centre d’Accueil la Renaissance. Ils avaient alerté les services de sécurité, notamment l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) pour instruction de son dossier afin de dénicher l’objet de sa mission en ville de Butembo, alors qu’elle venait d’y passer 3 semaines. Mais elle a été libérée, on ne sait comment.
Les observateurs avertis, pensent que ces genres de cas doivent être très bien traités et suivis pour éviter que l’histoire ne se répète. La guerre est facile quand on connaît bien son adversaire. Ainsi, les associations des jeunes, les confessions religieuses, les combattants de la diaspora….tous, nous devons conjuguer pour barrer la route aux agresseurs de la RDC qui sont bien connus (le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi) avec leurs parrains, les puissances occidentales : France, les USA, la Belgique, des multinationales…., bref ce que l’on appelle « communauté Internationale », qui n’est rien d’autres qu’une communauté d’intérêts.
Tembos Yotama (de la véranda MUTSANGA)
Butembo
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