Plusieurs associations relevant de la société civile de la République Démocratique du Congo se sont réunies à Paris, en France, le 18 août 2017 dans le souci de projeter une issue à l’impasse politique du moment.
Cette rencontre à été sanctionnée par une déclaration politique qui mentionne clairement la nécessité d’amorcer une transition politique qui ne doit pas retrouver l’implication de Joseph Kabila de quelque manière que se soit. Toute tendance dilatoire pouvant stipuler la tentative d’un nouveau dialogue avec Joseph Kabila doit être radicalement exclue.
D’après ce point de rencontre, la transition en RDC, devrait être dirigée par des animateurs désignés à la suite d’une concertation nationale avec pour principale mission d’organiser des élections crédibles, transparentes, ouvertes et libres.
« L’objectif est la mobilisation citoyenne pour un retour à l’ordre constitutionnel, car le gouvernement est illégitime du fait de la non-tenue des élections », peut-on lire dans ladite déclaration.
« Tous les Congolais doivent se lever pour l’empêcher de se maintenir au pouvoir », demande Floribert Anzuluni, du mouvement Filimbi.
A Sindika Dokolo, l’initiateur du mouvement Congolais Debout, de poursuivre : « Il n’y a pas lieu de dialoguer avec Kabila, qui est hors-jeu. On ne peut plus tabler sur sa bonne foi, alors qu’il a tout fait pour ne pas organiser les élections ».
La déclaration de Paris de ce 18 août 2017 lance un appel à tous les congolais à adhérer massivement à sa lutte en signant le manifeste ci-dessous :
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