La rencontre de Bruxelles était l’une de rencontres que la population congolaise et la communauté internationale attendaient pour espérer au dénouement de la crise qui secoue le Congo. Chaque jour qui passe, le Congo se voit plonger dans l’inconnu. Le gouvernement de Kabila et de Matata Mponyo n’inspire plus confiance aux congolais. Le pays s’oriente vers la dictature jamais connue, caractérisée par des pillages des ressources naturelles, la misère, le manque d’infrastructures, des arrestations arbitraires, disparitions, massacres et assassinats de ceux qui osent lever la voix.
A l’est du pays, un génocide d’une ethnie a déjà fait plus de 1200 morts dans un silence total du gouvernement et voire de la communauté internationale. Toujours à l’est, Kabila crée des multiples groupes armés et y déverse des populations rwandaises au su et au vu de la communauté internationale.
Au moment où la population congolaise espère à une solution, Kabila lui prépare le chaos et un désordre sans nom. Les congolais sont tous unanimes que le problème du Congo c’est Kabila et son gouvernement.
Pour mettre fin à ce chaos et sauver la démocratie en voie de disparition, le peuple congolais à Bruxelles via l’opposition et la société civile ont travaillé pendant deux jours et sont arrivés à la conclusion que seule l’alternance politique constitue une voie de sortie. Mais hélas !
Au moment où la classe politique de la RDC venait de signer une déclaration de résolution du Conclave de Buxelles et la naissance du RASSEMBLEMENT contre la dictature de Kabila, des masques sont tombés et la vérité a fini par se dévoiler !
D’après nos sources bien informées qui nous ont contactés ici à Bruxelles, les participants se sont vus menacés par la Belgique via Didiers Reynders qui les a sommés d’accepter le dialogue avec Kabila et d’accepter une transition menée par ce dernier pendant 3 ans. Pire, Didier Reynders aurait même organisé une rencontre secrète avec certains opposants pour cautionner cette trahison.
On comprend alors pourquoi l’Union européenne est lente à se saisir du dossier de la RDC. Quoi alors de plus normal que bien de gens affirment que Kabila est protégé par la Belgique et qu’il ne faut jamais se faire d’illusion et penser qu’il y aura des sanctions fracassantes contre Kabila de la part de l’Union européenne.
Serait-il alors faux d’accuser la Belgique de complicité dans le génocide en marche au Nord-kivu et d’affirmer que le chaos que Kabila prépare est béni par la Belgique.
Eu égard à tout cela, nous recommandons :
Aux Opposants : vous devez comprendre que la RDC est votre pays et son bonheur constitue votre devoir. Ne cédez jamais aux intimidations de Didiers Reynders.
A Didier Reynders : Nous rappelons que Kabila est fin-mandant selon la constitution de la RDC. Vous devez savoir que Kabila n’est plus accepté par 99% de la population congolaise et qu’il doit quitter le pouvoir à la fin de son mandant.
Nous vous demandons, Mr Didier Reynders, de venir à Beni rencontrer les victimes du Génocide commis par un président qui tue son propre peuple. Veuillez visiter Beni, Eringeti, Ndalya, Masulukwede, Mbau avant de vous décider à continuer votre soutien à Kabila.
Ne sacrifiez pas des innocents, au nom de vos intérêts qui du reste peuvent être mieux garantis par un autre président selon la loi et la constitution du pays !
A l’Union européenne : Impliquez-vous dans l’enquête internationale sur les massacres des populations en RD Congo et sur le génocide de Beni en particulier ! Car seule cette enquête pourra mettre fin à l’impunité et instaurer une cohabitation pacifique dans la région des grands lacs à laquelle les populations de cette région aspirent ! Oui, sachez que cette cohabitation sera une illusion tant qu’elle sera arrosée du sang !
Vous avez tout intérêt à écouter la voix de la population qui réclame haut et fort le respect de la constitution !
Voici le rapport du conclave de l’opposition politique congolaise du 08 au 09 juin 2016 à Genval, en Belgique:
Voici le rapport du conclave de l’opposition politique congolaise du 08 au 09 juin 2016 à Genval, en Belgique:
Jean Michel
Belgique