





Du 20 mars 2016 au 20 mars 2020, quatre ans se sont écoulés depuis la mort inopinée du feu président mondial de Kyaghanda Yira, le Révérend Père Vincent Machozi. Et pourtant, la réalisation au quotidien de ses dernières paroles prophétiques ne cessent de raviver sa mémoire dans l’esprit de ceux qui l’ont connu comme héros du combat pour la liberté, la réconciliation et la paix.
Le silence qu’a imposé ses bourreaux, de surcroît manipulateur du pouvoir dans le pays, sur la procédure judiciaire engagée suite à cette mort tragique, font croire à certaines personnes que l’honneur de cet illustre martyr serait désormais jeté dans la poubelle.
Or, loin de là, il y a lieu de rassurer que ce dossier a plutôt merveilleusement trop évolué dans l’ombre, en sorte que les coupables seront bientôt pris en revers de la manière la plus inattendue. Des experts avocats ont été engagés à ce front, et les données collectées par les enquêtes jusqu’à ces jours s’avèrent si puissantes que les présumés auteurs de ce crime odieux ne s’en échapperont guerre.
Pour rassurer les personnes préoccupées par cette affaire pour que justice soit rendue à la victime, BLO aimerait fournir la preuve de l’avancement de l’enquête ad hoc en dévoilant aujourd’hui l’identité de la personne qui a exécuté cette mission noire.
Qui est l’assassint du Père Vincent Machozi?
Il s’appelle « colonel Germain Bahame », un officier militaire reconnu comme élément des Forces Armées de la RDC, celui qui a tué le père Vincent Machozi. Il est un militaire rwandais, qui a mouillé ses mains dans le triste ouvrage de la pseudo-rébellion du M23. Après l’anéantissement de cette fausse rébellion, le vrai commanditaire de cette entreprise « terroriste », en la personne de Monsieur Joseph Kabila, alors président de la République, le récupérera pour mener essentiellement ses missions suicides, du genre de celle de l’assassinat du Père Vincent.

Le colonel Germain Bahame a été envoyé de Kinshasa par Joseph Kabila pour éliminer le Père Vincent. Le colonel Germain fut connecté à cet effet sur deux autres acteurs d’appui se trouvant sur terrain. Il s’agit de l’ex-gouverneur de province Julien Paluku Kahongya et de Mwami Kalemire III, chef de collectivité des Bashu.
Quels indices probant de la participation de Julien Paluku dans ce coup contre sa propre communauté:
– C’est Julien Paluku lui-même qui alla récupérer au pied de l’avion à l’aéroport de Goma le colonel Germain qui arrivait de Kinshasa en compagnie de trois autres collaborateurs d’exécution de la mission.
– De là, Julien devait activer tous les boutons de filature et d’orientation de la mission en connectant aussitôt l’équipe des assassins sur le réseau des espions déjà largués pour la besogne.
– Aprés l’opération réussie, lorsque des voix s’élevaient à la fois du sein de la communauté Yira et de la communauté ecclésiastique du diocèse de Butembo-Beni en vue de réclamer « justice », le principal suspect cueilli dans l’affaire, en la personne du chef Abdul Kalemire III, serait aussitôt soustrait des mains de la justice par Julien Paluku qui, redoutant le dévoilement de la vérité, avait même tenté de lui faire trouver asile au Sud-Soudan.
– La pression de Julien Paluku, fort de ses privilège de gouverneur de province, entraînera la justice à étouffer complètement le dossier de manière à le tenir en veilleuse jusqu’à nos jours…
Quel rôle a joué le Mwami Abdul Kalemire III ?
Il était le grand metteur en scène et le coordonnateur de l’équipe de filature constituée de Monsieur Jonas Kabuyaya de l’ANR/Butembo, Monsieur Roger Berlin, Monsieur Daniel Masinda, Monsieur Anselme etc. C’est vraiment le chef Kalemire III qui a acté comme le grand surveillant qui a quadrillé la cible.
Ce sont ces derniers qui ont fourni toute leur expertise pour aider le colonel Germain Bahame et ses compagnons à atteindre leur objectif.
L’arrestation de Kalemire III fut un grand revers pour les conspirateurs de la mort du père Vincent. Dès lors, BLO a rassemblé une banque de données très considérable qu’il a placée à la disposition d’un enquêteur relevant de la Justice internationale, en vue de contourner le défi imposé par la justice local.
Bref, rien n’est en veilleuse concernant les démarches judiciaires sur la mort du Révérend Père Vincent Machozi. Donc, le moment venu, tous les acteurs de cette scène macabre auront équitablement la rétribution qu’ils auront méritée.
Editeur BLO.
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