





Nous l’avons dit et nous le répétons : les dix jours qui approchent vont imposer une nouvelle tournure à l’histoire de la RD Congo en général, et au Kivu, en particulier. L’étau qui s’est resserré sur le Président Kabila devra attirer désormais toutes sortes de malheur sur les compatriotes de l’Est du pays. Mais, faudrait-il relâcher pour autant la lutte qui effleure déjà ses objectifs, c’est-à-dire qui voit déjà la lueur de la libération de la Nation se pointer à l’horizon?
Absolument non !!! Car ça a toujours été pareil. L’histoire de l’humanité nous apprend que c’est au prix des grands sacrifices qu’un peuple peut arracher sa libération. Bien plus, quand un buffle est blessé, c’est alors qu’il devient très dangereux. Mais, malgré tout, le chasseur persévérant l’abat toujours. Sauf que pour le cas de la RDC, nous savons que les efforts sont toujours conjugués d’ailleurs, pour ne pas dire de l’étranger, par des voisins qui trouvent leur intérêt en imposant aux congolais un régime de servitude. Et déjà un nouveau jeu a démarré:
Un premier scénario de ce jeu s’annonce finalement de manière lucide, sans ambiguïté: Kigali, se servant de son alibi habituel (la présence des FDLR à l’Est de la RDC) s’apprête à revenir marcher sur nos frères « Kivutiens ». Or, ne soyez pas trop naïfs pour penser que le problème est aussi simple que ça. Sachez que les militaires rwandais viennent imposer maintenant par la force Kabila que le peuple congolais croit dégager par la loi (Constitution).
Pourquoi recourir à ce scénario classique ? C’est parce que tout simplement le chemin d’infiltration clandestine s’est subitement retrouvé rétréci par la vigilance accrue des populations autochtones congolaises qui se sont décidément levées pour désormais barrer la route aux envahisseurs. Or, le temps semble précipiter le cours des événements, en sorte qu’il y aurait urgence de totaliser sur terrain un record requis pour la garantie de résistance du pouvoir d’occupation à l’Est de la RDC. On retourne donc à la stratégie qu’adopta jadis (en début 2009) l’opération Umoja Wetu dont le résultat néfaste est bien visible jusqu’à ces jours : le déversement des troupes rwandaises sur le sol congolais, leur incorporation clandestine au sein du CNDP, ainsi que leur substitution à l’armée nationale congolaise au cours du processus du « Mixage ». L’effet corrosif de la présence de ces rwandais se caractérise entre autres par la participation prouvée des FARDC dans les œuvres de massacres des autochtones à Beni et ailleurs dans le Kivu, l’Ituri, le Haut-Uélé… Voilà pourquoi, s’il l’on peut encore trouver au sein des FARDC des éléments loyalistes au véritable sens, il leur faudrait désormais être plus perspicaces que jamais. Sinon, rien n’arrêtera le complot qui est déjà en marche pour effacer le dernier tissu qui reste encore de la structure de ce qui est appelé « Forces Armées de la République Démocratique du Congo » ou FARDC. Pour finir, alors la RDC cessera d’être telle pour devenir autre chose dont le nom ne s’imagine qu’à peine. Car les ouailles des prédateurs qui ont été tenues en réserve par les pays voisins aux lendemains des échecs successifs du RDC/Goma, du CNDP et du M23 se frottent déjà les mains, s’apprêtant à se lancer dans ce concert au rythme dramatique.
Pour ceux qui n’ont toujours pas été attentifs aux alertes de BLO, il y a lieu de rappeler que le changement de tournure des choses en RDC a commencé et que bientôt vous aurez les preuves de tous ces avertissements qui ont été souvent sabotés par nonchalance, arrogance ou aussi peut-être par ignorance de cours des événements. Pour vous en convaincre, trouver sous le lien suivant ( http://www.inyenyerinews.org/justice-and-reconciliation/rwanda-we-can-go-it-alone-on-fdlr/) toute l’intention crapuleuse du président rwandais sur le destin des congolais de l’Est de leur pays. Oui, c’est le compromis logique d’un oncle et un neveu pour le salut de ce dernier.
©Beni-Lubero Online.





