






De nos sources du sein du tribunal militaire installé à Béni pour juger des présumés ADF et leurs complices dans les massacres des civils, l’évasion du prévenu Daniel Masinda alias Éric a été organisée comme suit:
– Un ordre fut émis par la province (Goma) exigeant que Masinda fût transféré à Butembo sous prétexte de vouloir le faire juger devant une audience et un public qui le connaît mieux. Cetête décision est tombé depuis une semaine.
– C’est bien en cours de route de ce transfert que Masinda a été extrait de la vue du public et a été aidé à s’évader.
– Quelques jours plus tard, un communiqué circule, signalant que Daniel Masinda s’est évadé de sa détention à Butembo, mais en réalité il n’était point parvenu à sa destination.
Une seule raison fait comprendre suffisamment la motivation des autorités provinciales à soustraire Masinda des tractations de la Justice. Son avoeu au sujet de l’assassin du père Vincent Machozi a paniqué ses commanditaires, principalement le gouverneur de province Julien Paluku.
L’avoue de Masinda est perçu par ses financiers comme une trahison. La brèche qui s’en ouvre pour établir la vérité dérange profondément tous les complices de l’assassinat du père Vincent et, d’une manière générale, tous ceux de l’officiel qui, de près ou de loin, se sentent coupables des massacres des civils à Béni.
La présente alerte est diffusée dans la finalité d’éveiller la vigilance des masses et des services de sécurité en vue de ne point permettre la disparition de Masinda qui détient une part importante des vérités recherchées sur la mort du prêtre catholique et président de la communauté Yira (Nande) ainsi que sur les massacres de Béni.
Ghislain Paluku
Beni
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