





Les raisons cachées de la délocalisation des opérations SOKOLA I !
Que tout congolais le sache ! La pièce est jouée ! Et l’heure est certainement plus grave qu’on ne l’imagine. Combien de temps prendra-t-il encore pour voir le pire des catastrophes atterrir parmi nous ? Nul ne le sait, excepté Dieu Seul. Sauf que, comme dit l’Empereur Romain J. César des temps antiques : « Alea jacta est ! », « Le sort en est jeté ».
En effet, ce n’est donc pas en vain que vous auriez appris du déplacement, à Beni en passant par Bunia, du Général Bonane et son second, le colonel Kitoko, venant de Dungu où ils assument la tache des commandants des opérations. Ce n’est pas non plus en vain que vous auriez entendu que le général Rugahi, patron des FARDC à Bunia, s’est joint à ses deux collègues venus de Dungu en vue de descendre ensemble à Béni. Ce n’est donc pas, enfin, en vain que vous aurez constaté le retour dans Béni-Lubero du célèbre SAPERITA, l’ancien chef des Mai-mai Vurondo.
Tenez ! Des sources très dignes de foi, il est informé qu’en date du 06 mai 2016, le général Bonane (FARDC d’origine ex-CNDP), le colonel Kitoko (aussi FARDC d’origine ex-CNDP), le général Rugahi (également FARDC d’origine ex-CNDP) et SAPERITA (ancien chef des Mai-mai Vurondo) se sont réunis discrètement autour du Gouverneur de Province du Nord-Kivu, Julien PALUKU KAGHONGYA, à Béni, pour décider, suivant les consignes du chef de l’Etat congolais, du dernier sort des habitants de l’espace de béni-Lubero, de l’Ituri et du Haut-Uélé.
La présence des rébellions et groupes armés étrangers devront désormais servir de couverture à une réelle « entreprise » devant réduire à l’esclavage (pour ceux qui accepteront de s’humilier) ou à la mort (pour ceux qui se feront têtus au nom du patriotisme) les autochtones de ces entités au profit de l’impérialisme rwandais.
Au Haut-Uélé : ceci est la raison inavouée du déploiement quasiment homogène des troupes ex-CNDP à Dungu. Des sources concordantes signalent le projet d’alliance entre ces soldats FARDC à intérêt rwandais avec les groupes armés du parc de la Garamba, c’est-à-dire les Mbororo et la LRA. Des Mbororo auraient déjà commencé à quitter le Bas-Uélé pour rejoindre Garamba en se concentrant sur le Mont MOWA. Des éléments LRA qui s’étaient refugiés en République Centrafricaine sont en train de revenir vers leur ancien camp dénommé Kiswahili dans la Garamba. Bien plus, environ une centaine de mercenaires Libyens seraient déjà arrivés dans le même parc au compte de duel Kabila-Rwanda. Ils devront opérer sous la supervision du général Bonane.
En Ituri et à Béni : environ soixante mille (60.000) Hutu ont été infiltrés dans les contrées de Boga et Tchabi, au sud du territoire d’Irumu, depuis 2012 jusqu’à ce jour. Ce sont des Hutu rwandais que le régime de Kabila a amenés sur le sol congolais en utilisant le gouverneur Julien Paluku – pour couvrir leur immigration clandestine et leur transport vers Béni et Ituri –, et l’ex-gouverneur AUTSAI ASENGA de la province Orientale pour leur installation. Nos gouvernants, sans froid aux yeux, ont toujours menti aux autochtones que ces immigrés sont des congolais de Masisi et Rutshuru en quête de terres arables. Les autorités n’ont jamais permis qu’ils soient identifiés par des services spécialisés. Par, conséquent, il est désolant de constater que ces « intrus » se comportent la journée en civils doux et humbles, mais, qui deviennent, la nuit, des militaires bien équipés en tenues et en armes pour patrouiller dans le rayon qu’ils occupent. En effet, des avions ont fait de rotations à l’aérodrome de Zunguluke pour leur apporter de quoi s’équiper militairement jusqu’en avril 2016. Beaucoup d’indices démontrent que les pistes que suivent les tueurs de Béni se relient quelquefois aux sites occupés par ces immigrés. Ces 60,000 immigrés rwandais sont donc les 60.000 militaires que Kabila et le Rwanda vont bientôt utiliser pour conquérir l’Ituri (et le grand Nord-Kivu) sous la supervision des deux officiers FARDC ex-CNDP que sont Rugahi et Gahizi François à Bunia, en utilisant faussement le nom du FRPI, comme on utilise actuellement le nom des ADF/NALU à Béni et bientôt les noms des Mbororo ou LRA à Dungu.
Mais du côté de Béni, le chef de leur mission restera le général MUNDOS dont le gouvernement essaie de masquer la présence à Mambasa, d’où il continue à orienter le comportement criminel des éléments de la 31e brigade des FARDC qu’il a laissé sur le terrain de Béni, à Eringeti.
Étant donné que le ravitaillement par avion a suscité de suspicion, les vols illicites vers Zunguluke ont été suspendus, tout en forgeant des moyens terrestres, malgré les risques possibles sur les routes. D’où, ce ravitaillement indirect à Eringeti, que les destinataires sont venus récupérer par l’attaque et le massacre du 03 – 04 mai 2016. D’où, également, les lots d’uniformes convoyés par deux rwandais qui ont été interceptés à Chikanda Tenambo (OICHA) le 07 mai 2016, et dont l’image peut être perçue ci-contre. Il y aurait eu beaucoup d’autres cas de ravitaillement qui ont échappé à tout témoin gênant.
Au sud de Lubero : C’est le secteur dédié à SAPERITA. Des moyens lui ont été remis par le gouverneur pour prendre le commandement à la tête des Mai-mai Kyaghanda-Yira dont Berlin et Daniel Masinda restent au centre, ce groupe que Julien Paluku a fait créer en Septembre 2015 dans le but d’aider le président Kabila à couvrir les crimes des rwandais qu’ils ont infiltrés pour massacrer les autochtones à Béni, au sud de Lubero et en Ituri. Saperita est envoyé entamer sa mission à Kirumba, avant de remonter vers le nord.
Bref, c’est sur ces notes qu’il sied de comprendre :
– Pourquoi les Nyatura ont déclaré, il y a quelques jours, qu’ils vont désormais dominer le Nord-Kivu par force ;
– Pourquoi il y a eu alerte concernant des ex-M23 qui sont en train d’être embarqués du Kananga en destination de l’Est de la RDC, en l’occurrence le Kivu ;
– Le retour sur terrain de SAPERITA, le puissant Mai-mai de Vurondo ;
– L’infiltration signalée ces jours des ex-M23 et autres à Mwalika (dans le bassin de Semuliki) sous le commandement de BISAMBAZA, proche collaborateur de Daniel Masinda ;
– L’interception à OICHA, le 07 mai 2016, de deux rwandais convoyant des armes et uniformes militaires en destination d’Eringeti pour équiper les tueurs et prochains envahisseurs de Béni et Bunia ;
– Installation de 60.000 rwandais à Boga et Tchabi et leur protection et ravitaillement en matériels militaires par les autorités du pays de mèche avec le Rwanda ; avec tous les massacres qu’ils perpètrent en territoire de Béni et pour lequel on accuse faussement les ADF/NALU, ainsi que des bévues (pillages et provocation) contre les éleveurs Hema en territoire d’Irumu, dont on accuse à tort le FRPI ;
– L’arrivée, en ces jours, des Mbororo et des mercenaires libyens dans le parc de la Garamba ;
– La complicité tacite des FARDC dans les tueries de Béni ;
– Le silence du gouvernement central sur l’insécurité et l’instabilité permanente dans l’Est du pays…
Le Peuple de l’Est du pays se pose sans fin cette série de question au Président de la République :
1. Pourquoi concède-t-il à maintenir la population de l’Est dans une souffrance interminable en lui imposant un cycle infernal de guerre et d’insécurité, sachant bien que c’est de là qu’il a tiré la victoire de son électorat de 2006 ? Car, sa main fut visible dans les pseudo-rebellions du CNDP (compte tenu de trahison des FARDC à Mushake par le général Amisi Gabriel alias Tango Four qui agissait sous ses ordres) et du M23 (lorsque ses ordres contraignaient d’abandonner au profit des ennemis les espaces que les FARDC gagnaient dans les contrées de Runyoni et ses environs au dépens du M23). Entretemps les officiers loyaux et intègrent ont été voués à la mort. Parmi eux se trouvent le général MBUZA MABE, le colonel MAMADOU NDALA, le général BAUMA etc.
2. La population de l’Est aurait-il commis un péché en le portant ainsi à la magistrature suprême du pays ? Si oui, pourquoi ne pas le lui reprocher de manière humaine et l’inviter pacifiquement à s’amender de son manquement ? Et, si non, pour quelle raison lui inflige-t-il une souffrance si douloureuse ?
3. S’il s’avère aujourd’hui que le peuple congolais a désavoué son régime à cause de son incapacité à répondre aux aspirations de la Nation et à donner au pays un élan du développement – parce qu’uniquement occupé à piller avec les multinationaux les ressources naturelles : Or de Durba, Cuivre et autres minerais du Katanga, Diamant du Kasai etc. –, où se trouve la part de responsabilité de la population de l’Est ?
4. Jusques à quand reposera-t-on la conquête du pouvoir sur une telle stratégie diabolique (montage des rebellions, entretien des cycles de violence, propagation d’insécurité, etc.) ?
5. Brusquement on nous parle de la délocalisation du commandement des opérations SUKOLA I à Eringeti! Quelle Stratégie? Quel plan machiavélique, au moment où l’histoire des FARDC à Beni a démontré ces jours que le renforcement de capacité des troupes gouvernementales sur terrain constitue plûtôt un appui aux ennemis de la population autochtone, au lieu de lui restaurer l’espoir de protection.
Or, pour le moment, préoccupés de contourner la tenue logique des élections attendues en Novembre 2016, les bourreaux de notre peuple auraient fixé la date d’ouverture du feu devant embraser le Kivu, l’Ituri et le Haut-Uélé à la prochaine fermeture de l’année scolaire en cours. Que chaque congolais se tienne aux aguets pour mettre en échec un tel plan satanique piloté par des personnes emportées de rage, et qui veulent nous faire payer innocemment le prix de leur incapacité à gouverner un si grand et si riche Etat qu’est la République Démocratique du Congo. Pourquoi s’accrochent-ils alors au pouvoir ? – pour ce pétrole du Graben-Albertin, pour cet Or de Durba, pour ce Diamant, ce bois de notre forêt…
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016).
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