





Depuis ce weekend, il est constaté des mouvements peu ordinaires et très suspects dans certains quartiers périphériques de la ville de Beni. Le rayon de la menace comprendrait Sotexki, Matete et Boikene au niveau de la périphérie nord-est de cette agglomération urbaine. Entretemps, l’écho du même genre se fait également entendre vers les aires de Mayangose et ses environs.
En effet, depuis les derniers massacres enregistrés du 07 au 09 octobre 2017 à Kamango, il est visiblement observé un élan des égorgeurs à effectuer leur retour non seulement en direction de Oicha et Ngandi, mais aussi vers la ville de Beni et ses environs. Cette situation devient davantage inquiétante, lorsqu’on constate que ces égorgeurs ne sont pas à rechercher vraiment au fond des forêts, mais ils côtoient quotidiennement la population, surtout pour avoir revenu la peau des agents de service de l’ordre… Ils sont transportés au sein de nos populations par la propre armée du peuple, les FARDC, où il est devenu absolument difficile de distinguer qui est encore un soldat loyaliste et qui est un « mercenaire » infiltré par le pouvoir sanguinaire pour accomplir l’œuvre d’extermination des autochtones.
Sur ce, il y a lieu d’espérer que les différentes opinions seront bientôt mieux édifiées, lorsque Benilubero Online rendra au public le résultat de ses enquêtes sur la tentative d’élimination du général Marcel Mbangu par l’embuscade qui a causé récemment la perte de plusieurs soldats au sein de l’armée gouvernementale à PK20, sur axe Mbau – Kamango. Car, à priori, certains indicateurs sont déjà sur le point les responsables de ce complot criminel, du genre de celui qui avait emporté le héros colonel feu Mamadou toujours dans des contextes semblables et dans la même région de Beni.
Berchomas Kachelewa Kito
Beni
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