





La ville martyre de Beni a été une nouvelle fois la cible d’attaque des assaillants ayant l’intention de massacrer la population civile dans l’après midi de ce jeudi 26 octobre 2017. C’est à partir de 16 heures, heure locale de Beni, que des coups de balles ont commencé à crépiter au niveau du quartier Boikene, l’entité nord-est de la ville.
Déjà aux premières heures de cette attaque, on dénombrait deux morts parmi les civils, tandis que de nombreuses familles rapportent l’égarement de plus d’une centaine d’enfants jusque là portés disparus dans la débandade qui a caractérisé la ville au moment de l’irruption des assaillants. Le bilan exhaustive sera fourni aussitôt que le calme reviendra.
Néanmoins, depuis les massacres de Kamango du 07 au 09 octobre derniers, les publications de BLO n’ont cessé d’alerter les opinions sur l’intention des égorgeurs de revenir vers les grandes agglomérations de la région de Beni. Cas échéant, il a été particulièrement souligné la menace que ces hommes sans coeur humain faisaient peser sur la ville de Beni, en précisant des indices probants signalent une présence redoutable desdits tueurs dans la périphérie nord-est de la ville, précisément dans les aires de Boikene, Matete etc.
Il est déplorable que les forces de la défense ou l’armée loyaliste n’ait pas adopté une stratégie dissuasive conséquente, si bien que la population locale s’en retrouve abandonnée à la merci de ces « lions ravageurs ». N’est-ce pas que les observateurs avertis ont raison de dénoncer que les ennemis de la population civile victime du génocide à Beni sont masqués au sein de l’armée nationale même?
BLO continue à suivre cette situation de très près en vue d’en rendre plus de lumière possible. Mais d’emblée, il est dévoilé une stratégie savamment conçue: le pouvoir en place voudrait impressionner l’Ambassadrice des USA à l’ONU en visite en République Démocratique du Congo que le gouvernement est en guerre contre les terroristes et des islamistes dans la région de Beni. Une thèse devenue le coup secret du régime Kabila dans sa compétition contre la démocratie et l’alternance au pouvoir.
Katchelewa Jojo Martin
Correspondant de BLO à Beni
©Beni-Lubero Online.





