





Le seul principe de vie pour les extrémistes Hamites représentés au Rwanda par la communauté Tutsi, c’est que « la fin justifie le moyen » et que « tous les moyens sont bons et permis pour atteindre un objectif visé ». Dans son obsession de conquérir l’est de la République Démocratique du Congo pour l’occuper et l’exploiter à l’intérêt exclusif du Rwanda, Monsieur Paul Kagame est prêt à sacrifier jusqu’à ses propres frères de communauté, c’est- à-dire ces Tutsi qu’il a toujours prétendu défendre et protéger.
Aussi, manquant complètement des arguments pouvant actuellement justifier la poursuite de l’expédition de ses troupes aux côtés du M23 au Nord-Kivu et surtout désavoués par ses parrains de la communauté internationale suite aux crimes odieux qui accompagnent les opérations militaires rebelles menées dans l’est de la RD Congo sous ses ordres, une étude minutieuse a-t-elle conduit le régime de Kigali et le M23 à trouver dans l’organisation d’un nouveau crime de génocide un excellent moyen de justifier la nécessité de continuer à renforcer la rébellion du M23 sur le sol congolais.
Des unités spéciales de forces militaires du Rwanda sont en déploiement dans l’ouest du territoire de Rutshuru avec l’objectif de foncer vers les milieux de concentration des communautés Tutsi du territoire de Masisi dans le seul but de leur faire subir la tragédie des massacres à caractère génocidaire. Le mobile de l’organisation de ce génocide c’est de redorer la thèse selon laquelle les populations Tutsi sont victimes de persécution et ciblées par un génocide mené par les patriotes résistants Mai-mai.
Les contrées de Mweso, Kitshanga, Gahunga, Rusayo et Kirolirwe sont parmi les milieux les plus visés dans l’immédiat et il y a lieu d’y attendre bientôt une tragédie la plus crapuleuse que planifient le M23 et ses alliés de l’armée rwandaise. La technique devant orienter l’exécution de ce génocide est entièrement dirigée par des experts de l’armée rwandaise.
Par cette alerte, le peuple congolais prend en témoin toutes ces puissances qui détiennent la gestion de notre monde contemporain sur le degré de cruauté et de sadisme du régime de Kigali, nous aimerions saisir notamment les Etats-Unis d’Amérique, le Canada, la France, la Belgique, l’Angleterre, l’Australie, la Russie et l’Allemagne.
Bien plus, l’ex président kenyan Uhuru Kenyatta qui assure la médiation entre le gouvernement congolais et les groupes armés congolais devrait prêter une attention soutenue à la présente dénonciation, de même que le président Angolais qui facilite les pourparlers entre le gouvernement congolais et Kigali depuis les dernières brouilles dans les relations diplomatiques entre la RD Congo et le Rwanda.
Christian Lukinga
©Beni-Lubero Online.





