





Des nouvelles persistantes et concordantes en provenance de Kampala demandent aux beniluberois de doubler de vigilance.
Les collaborateurs de Nkunda et de Kakolele présents à Kampala auraient monté un escadron de 12 hommes et de 4 femmes. Cet escadron de la mort serait parti de Kampala le samedi dernier, et serait entré hier lundi 22 octobre au Nord-Kivu par le poste frontalier de Bunagana en direction de Beni-Lubero.
Au sein de cet escadron de la mort se trouveraient deux jeunes originaires d’Oïcha.
Dans les mallettes de ces kamikazes, il y aurait des grenades et des explosifs pour la fabrication des bombes artisanales. Leur objectif serait d’endeuiller, d’effrayer, et de soumettre les beniluberois par ces armes de destruction massive.
Pour camoufler les Kamikazes de cet escadron de la mort, les collaborateurs de l’ennemi présents sur terrain et qui se trouveraient au sein des Fardc, devaient diaboliser à l’intention du public les Mai-Mai et les jeunes démobilisés dans les villes de Beni et de Butembo, et cela à partir de la semaine écoulée. Cette opération de diabolisation des Mai-Mai aurait comme but de faire porter au moment venu la responsabilité des carnages aux Mai-Mai et non à leurs vrais auteurs.
Toujours d’après les nouvelles de Kampala, les congolais devraient surveiller le retour des refugiés ou des faux refugiés du Rwanda, de Burundi et de la Tanzanie. En effet, parmi ces derniers se cacherait les éclaireurs civils de l’armée d’agression qui serait stationnée dans les pays limitrophes, dont les troupes seraient au nombre de 40 000 hommes et dont Nkunda ne serait qu’un iceberg.
Le but de cette armée d’agression équipée par les lobbies intéressés par les matières premières du Nord-Kivu est de prêter main forte à Nkunda dans la phase finale de la conquête.
Pendant que les medias donnent l’impression que le phénomène Nkunda se limite au Masisi-Rutshuru, les nouvelles de Kampala confirment que tout l’est de la R.D. Congo est militairement sous Nkunda et ses collaborateurs des Fardc. Ceci expliquerait pourquoi depuis que la population de Beni-Lubero et des environs crie sa souffrance et son indignation vis-à-vis des militaires et des commandants de la Deuxième Brigade, les autorités politiques et administratives ne veulent pas prendre d’action, telle la punition ou la mutation à l’égard des coupables. En effet, on a vu le Ministre de la Défense comme le Chef d’Etat-major Général des Fardc défilés à Goma, Butembo et Beni sans jamais toucher du doigt les monstres vivants de la Deuxième Brigade.
Toujours d’après ces informations, le Nord-Kivu serait sur les traces non du Kosovo comme BLO l’avait prédit dernièrement mais de la Palestine.
En effet, pendant plusieurs années, le plan de l’occupation militaire de la Palestine était concocté en Occident à l’insu des Palestiniens, bien avant la descente sur terrain des occupants sionistes de l’Irgoun. La décision de l’occupation de la Palestine était votée à l’ONU. Entretemps, les troupes coloniales anglaises qui occupaient la Palestine étaient occupées par l’infiltration des armes des sionistes, du montage des industries de fabrication d’armes et des munitions qu’ils allaient au moment venu abandonner entre les mains des sionistes juifs. Avant le jour fatidique du 14 mai 1948 qui correspond à la proclamation de l’Etat d’Israël, un état crée par force au cœur de la Palestine, c’est encore l’ONU qui avait convaincu les palestiniens d’accueillir à bras ouverts leurs frères de sang, c’est-à-dire les sionistes juifs, qui avaient longtemps souffert de la shoah en Europe. Chaque famille palestinienne croyant exercée son hospitalité avait offert d’accueillir trois ou quatre sionistes. Ces derniers avaient camouflé des armes dans leurs mallettes. Un jour seulement après cet accueil fraternel, ces sionistes fondamentalistes armés, avaient chassé sans froid aux yeux les palestiniens qui les avaient accueilli de leurs maisons pour les forcer en exil, un exil qui dure encore jusqu’aujourd’hui.
D’après les informations de Kampala, le Nord-Kivu serait sur les traces de la Palestine. Comme dans le cas des Palestiniens, la même ONU qui avait promis la paix après les élections de 2006, protège aujourd’hui le rebelle Nkunda réfractaire aux élections. Les mensonges débités par Nkunda et Ruberwa sur les radios internationales expliquent la rébellion de Nkunda par les mêmes arguments que ceux des parrains de l’occupation de la Palestine par les sionistes : une minorité menacée de disparition qu’il faut protéger par les armes…
Que faire alors ? Créer des cellules de réflexion comme avait demandé à son temps Feu Mgr Kataliko pour comprendre ensemble ce qui se passe, informer toute la communauté des enjeux de l’heure, partager l’info avec tous les hommes et femmes de bonne volonté de la communauté nationale, interpeller les députés, les ministres du gouvernement, préparer des actions concrètes au cas où la proclamation de la victoire de Nkunda devenait effective, etc.
Aux membres protocoles des églises, aux gardiens des écoles, marchés et autres lieux publics de Beni-Lubero de doubler de vigilance et de ne pas hésiter de demander aux suspects d’ouvrir leurs sacs avant d’entrer dans un endroit public … Aussi, se méfier des sachets en plastic abandonnés sur les places publiques ou aux bords des avenues et quartiers commerciaux très fréquentées de Beni-Lubero.
Vaut mieux prévenir que guérir !
Correspondance de Kampala





