





La publication de Benilubero.com annonce à ses aimables lecteurs la prochaine mise en ligne de la suite de ses investigations sur le phénomène de massacres dans Béni-Lubero et sur l’assassinat du Révérend Père Vincent MACHOZI, le feu président mondial de Kyaghanda Yira.
Daniel Masinda Eric
D’aucuns s’interrogeront sur la motivation et le zèle qui animent Benilubero.com dans ce dossier.
D’emblée, il y a lieu d’indiquer qu’une lecture minutieuse des traits que relateront nos publications dans le cadre des présentes investigations est de nature à illuminer tout esprit épris de la recherche de la vérité sur l’ombrage qui couvre, de nos jours, le destin politico-sécuritaire de toute la nation congolaise. En effet, la tragédie vécue dans l’espace géographique de Béni-Lubero est simplement « un arbre qui cache la forêt ». Et la situation qui y est endurée est comparable à une réalité, à peine imaginable, d’un père qui, feignant croire aux voisins d’administrer un peu de « discipline » paternelle, se donne le plaisir d’étrangler à mort son propre fils qui tente de lui reprocher ses bévues.
Beaucoup de congolais diraient que l’extinction des vies actuellement observée dans Béni-Lubero relève du destin exclusif du peuple Yira-Nande, oubliant que la cible ultime est bien le géant Congo, pris pour bête à anéantir par des vautours. D’ailleurs, tout esprit attentif à la lecture des signes de temps découvrirait spontanément que les jours semblent être bien limités pour que la naïveté du congolais le fasse bientôt réveiller, partout où il se trouve, soit comme cadavre soit comme vassal.
Parmi ces signes il y a entre autres :
1.Un dialogue politique qui se forge ou mieux se force sans aucun objet convainquant ;
2.La fouge des prédateurs au pouvoir déterminés à piétiner sans remord la CONSTITUTION du pays, Constitution dont ils sont sensés être le garant, et ce, au mépris d’une Nation forte de plus de soixante-dix millions d’âmes ;
3.La nouvelle invasion, depuis quelques jours, des troupes gouvernementales rwandaises au Nord-Kivu, mais sur lequel l’officiel congolais s’abstient d’élucider l’opinion nationale ;
4.Les massacres de Béni dont une enquête internationale et indépendante (Groupe d’étude sur le Congo) mentionne déjà dans ses résultats partiels la responsabilité du pouvoir en place à travers son armée déployée sur terrain ;
5.La perspective d’extension du même genre de massacre en Ituri avec l’infiltration, en territoire d’Irumu (dans les contrées de Boga et Tchabi), d’environ cinquante mille Rwandais avec la complicité des autorités politico-administratives de Goma…
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent Machozi, le 19 mars 2016).
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