





L’ex-Mari de Feu Jacqueline Zawadi assassinée à Butembo avec son fils Jospin Mumbere (2 ans) dans la nuit du 23 au 24 Juin 2011 a été arrêté à son lieu de travail par la Police. Quelques heures avant son assassinat, Feu Jacqueline Zawadi aurait dit à ses amies qu’elle allait rencontrer son ex-mari et papa de son fils Jospin pour discuter de leur séparation et de l’avenir des enfants (un vivant et celui qui allait naitre). Cette information très répandue en ville de Butembo aurait mis la Police de Butembo sur les traces de l’ex-mari de Jacqueline.
Photo de Maman Jacqueline Zawadi et de son fils Jospin Mumbere de leur vivant.
Le recit du triple assassinat: https://benilubero.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2671:butembo-assassinat-de-maman-kyakimwa-zawadi-et-son-bebe-mumbere-jospin-1-an&catid=1:dches&Itemid=98
Les enquêteurs de la Police suivraient aussi de près les membres de l’Association des Mamans Vendeuses des Souliers, AMAVES en sigle, où Mme Jacqueline Zawadi était présidente et à la tête du groupe des mamans qui ne voulaient pas quitter les étalages de l’enclos de KABEDE pour le Hangar nouvellement construit pour l’AMAVES et dont l’usage est au point de scinder l’AMAVES en deux associations differentes.
La thèse d’un assassinat par les tueurs sans frontières qui sèment la mort et la désolation dans la région n’est pas exclue. Peut-être que feu Jacqueline Zawadi avait rencontré sur sa route ses tueurs sans frontières qu’on ne peut rencontrer et rester vivant.
Une autre hypothèse qui explique la montée de la criminalité en ville de Butembo c’est l’impunité au sein du corps de police et de l’armée. Les militaires et les policiers qui sont coupables de meurtre, vol, viol, etc. sont souvent remis en liberté. Il en est de même de leurs complices bandits de la ville. Ce constat pousse les observateurs à conclure que la criminalité est entretenue par ceux-là mêmes qui ont la responsabilité d’assurer la securité des personnes et de leurs biens. C’est ainsi que souvent les bandits se rendent eux-mêmes à la Police pour se mettre à l’abri de la vindicte populaire. Cette hypothèse est la plus plausible comme explication de la montée de la criminalité dans la contrée jadis paisible de Beni-Lubero. Le recours à la terreur est un phénomène récurrent dans les pays où les prétendants au pouvoir se rendent compte qu’ils ne peuvent atteindre leurs objectifs par la voie démocratique. Beni-Lubero à cause de sa majorité démographique bloque l’arrivée au pouvoir des certaines tribus minoritaires qui cherchent par tous les moyens à diriger le Nord-Kivu. La seule façon de casser la majorité démographique Nande c’est la terreur, le génocide, la violence.
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