





Depuis lundi 20 mars 2017, l'arrestation de Kassem Tajeddine fait la une des média. Cette affaire intéresse au plus haut niveau les congolais. Pour rappel, Monsieur Kassem Tajeddine est un homme d'affaires Libanais a été intercepté à l'aéroport marocain de Casablanca avec l'implication de la CIA. Cité parmi les principaux bailleurs de fonds pour le financement du terrorisme, plus particulièrement le Hezbollah, ce milliardaire était placé dans le collimateur des Américains depuis les années 2009.
Pourquoi les congolais s'intéressent-ils à l'arrestation de Kassem Tajeddine?
Dans ses commerces mafieux, Monsieur Kassem n'a point manqué de nouer une connexion avec le président congolais, le maître parvenu des richesses naturelles que le créateur a enfouies au cœur de l'Afrique, c'est-à-dire en République Démocratique du Congo. Dès lors, il est devenu un des plus grands agents de blanchissement de l'argent mal-acquis de Joseph Kabila dont il est le bras droit dans le monde des affaires.
A ce titre, il y a lieu de reconnaître que l'argent du président congolais, Monsieur Joseph Kabila, a largement contribué à financer, par le biais de Kassem, les actions du terrorisme dans le monde. C'en est trop peu que de s'en tenir là. En effet, Joseph Kabila a poussé plus loin dans cette affaire en y prenant même personnellement goût. On se souviendra que BLO dans certaines de ses publications avait clairement mentionné le programme de recrutement des terroristes par le président Joseph Kabila, dans ses démarches non seulement de faire croire à la communauté internationale à l'existence d'un réseau du terrorisme dans la région de Beni, mais surtout dans son souci d'utiliser efficacement ces terroristes pour installer le chaos en RDC en vue de s'éterniser au pouvoir. C'est encore Monsieur Kassem qui inspirait Kabila dans cette entreprise en orientant l'effort de ce recrutement tantôt vers la Libye tantôt vers la Syrie, sous perdre de vue d'autres recrutements ciblant le milieu des terroristes de l'Afrique centrale, en l'occurrence l'El Shabab Somalien.
C'est pourquoi, le peuple congolais souhaite que la CIA étende les investigations relatives au dossier Kassem jusqu'en République Démocratique du Congo où, sous la couverture du président Kabila, il aurait puisé une part non négligeable de l'argent qui lui a permis de financer le terrorisme mondial. La quotte part de Joseph Kabila lui-même dans cette affaire ne devrait être passé sous silence, en sorte que chacun soit puni à la mesure de sa responsabilité.
Jean-Luc Br.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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