





Avant le cinquantenaire est égal après le cinquantenaire dans le territoire occupé de Beni-Lubero. Dans la nuit du vendredi au samedi 3 juillet 2010, Mr Kasereka Mayani de la Cellule Musingiri/ Malende, a été tué par balles par des hommes en armes et en uniforme militaire.

R.I.P. Kasereka Mayani assassiné à Malende ( Photo JUNIOR/BLO)
Deux proches de Feu Kasereka Mayani étaient torturés, poignardés, et laissés pour morts. Ces deux survivants avaient été conduits au Centre de Santé de Malende pour des soins de santé appropriés.

Une fille survivante de l’attaque de Malende poignardée et laissée pour morte

Un papa survivant de l’attaque de Malende poignardé et laissé pour mort
Sur leur parcours, les mêmes malfrats avaient vandalisé 10 maisons d’habitation plus le couvent des Pères du Sacré Cœur de Jésus de Kiragho/Malende. La procédure était la même partout où les malfrats avaient commis leurs forfaits : Crépitement des balles pour semer la terreur, tirs sur les cadenas des portes ou sur les fenêtres pour obliger les occupants de la maison à se rendre, tirs sur le chef de la maison, coups de poignard aux autres occupants, fouille et pillage de la maison de tout objet de valeur en commençant par le téléphone, l’argent, radios, etc. Les cadenas des pères du Sacré Cœur ayant résistés aux balles, les malfrats s’attaquèrent aux vitres des fenêtres pour accéder à la chambre d’un prêtre. Ce dernier n’eut la vie sauve non seulement parce qu’il était blanc mais aussi parce qu’il aurait dans sa chambre plusieurs appareils électroniques et une grosse somme d’argent dont le montant n’est pas encore connu.

Le couvent des Pères du Sacré Coeur de Jésus de Kiragho vandalisé par des militaires
L’attaque du Couvent de Kiragho interroge encore les observateurs! D’habitude, les malfrats tuent leurs victimes en dépit de l’argent qu’elles peuvent leur proposer! De fois ils tuent pour tuer et refusent toute rançon! Certains observateurs pensent que les malfrats ont encore quelques égards pour les blancs, craignant certainement la mauvaise publicité que cela peut produire dans le pays d’origine du blanc! Pour d’autres le Père de Kiragho avait tout simplement une chance de ne pas attraper une balle car les malfrats qui tuent à l’est du Congo sont sans foi ni loi et n’épargnent personne!
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C’est donc tous les congolais sans distinction qui doivent chercher des voies et moyens pour mettre fin au génocide en cours! Sachant aussi que les malfrats sont armés par des multinationales qui pillent les minerais du pays, on comprend aussi pourquoi l’ONU et plusieurs grandes puissances se disant champions des droits humains n’ont jamais voulu poser la question du trafic des armes et de la militarisation de l’Est du pays. Le fusil reste l’instrument numéro un du génocide en cours à l’est de la RDC. Toutes les atrocités qui s’y commettent, y compris les violences sexuelles, se font au bout du fusil. Mais l’ONU ainsi que les puissances militaires qui l’utilisent pour couvrir leurs pillages de la RDC, s’empressent d’accuser le sexe des militaires pour éviter de pointer du doigt l’industrie d’armement qui produit des armes utilisées dans le génocide congolais. Aussi, dans tous leurs discours, ces puissances s’empressent de décrier les violences sexuelles parce que en procédant ainsi, elles occultent l’agression militaire dont la RDC est victime et donnent l’impression que les six millions des morts congolais sont des victimes des mœurs dépravées des congolais eux-mêmes! Mais la vérité est que les génocidaires, les assassins,les violeurs des femmes, sont armés. Remonter au fournisseur des armes permettra de connaître le commanditaire du génocide congolais et de le mettre hors d’état de nuire! Tant que l’on n’abordera pas la question de la militarisation de l’Est du Congo le seul endroit au monde où l’ONU permet que des réfugiés soient armés, on ne sortira pas de l’auberge!
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