





Dans la matinée du mercredi 16 mai 2012, le corps sans vie de Mlle Jeanine KASOKI (20 ans) de Maboya en Territoire de Beni a été retrouvé jeter dans la rivière KIMEMI au niveau de l’endroit appelé AMINI YESU NA UTAOKOLEWA. Selon les membres de sa famille, Mlle Jeanine était partie au champ. Sur son chemin de retour, elle était tombée entre les mains des militaires Fardc qui étaient signalés sur le tronçon Kisalala-Maboya entre 18h00 et 21h00, heure locale. Plusieurs personnes qui revenaient de leurs champs disent avoir été pillés de leur argent, téléphones, etc. Mlle Jeanine aurait été retenue pour servir les appétits sexuels militaires, un fait qui explique pourquoi son corps a été retrouvé très loin de Maboya. Les traces de poignard sur corps montrent qu’elle s’est défendu de toutes ses forces avant de succomber.
Feu Mlle Jeanine Kasoki (20 ans) sortie de l’eau, sur le brancard d’AMINI YESU à MABOYA
Après leur forfait, les tueurs avaient attaché le corps sans vie de Mlle Jeanine sur un morceau de bois avant de le jeter dans la cours d’eau d’AMINI YESU. Les bergers l’ont découvert flottant sur l’eau le 16 mai vers 7h00 du matin. Aussitôt, les voyageurs et les radios locales ont propagé la nouvelle. Sa famille qui s’inquiétait déjà de ne pas la voir revenir du champ, n’a pas douté un seul instant qu’il s’agissait de leur fille. Ce qui était plus douloureux, c’est le fait qu’après la découverte du corps et l’arrivée des parents sur le lieu du crime, il n’y ait eu de corbillard pour s’occuper du transport du corps violenté et ensanglanté de feu Jeanine Kasoki. Les parents ont ainsi fabriqué un brancard sur lequel ils sont transporté le corps d’AMINI YESU jusqu’à Maboya, soit une distance de 12 km environ. Tout le long du trajet, les passants ont découvert avec colère et émotion l’ampleur de l’insécurité qui a élu domicile dans le Kivu-Ituri.
Des forces génocidaires circulent partout au Kivu-Ituri pour infliger une grande souffrance aux populations en vue de l’occupation effective. Pour accomplir cette sale besogne ces génocidaires se font appeler FDLR, MAI-MAI, ADF-NALU, bandits, hommes en armes, par les autorités locales qu’on entraine à l’autoritarisme digne d’un état voyou et par toutes les ONG financées par les gouvernements occidentaux et le système onusien derrière le projet de balkanisation du Kivu-Ituri. Selon les autorités locales qui ont requis l’anonymat, ces forces génocidaires étaient larguées dans la région pendant la campagne électorale de 2011. Leur mission était de mater tout soulèvement contestant la victoire de Joseph Kabila. Comme il n’y avait rien eu, elles avaient donc entendu que Joseph Kabila consolide son pouvoir à Kinshasa pour passer à l’action. Ainsi le feuilleton de Bosco Ntaganda était-il une grande distraction du peuple congolais. C’est ainsi que le nouvel accord de sécurité signé avec le Rwanda concerne les soi-disant FDLR qui n’existent plus comme danger pour le Rwanda et est silencieux sur Bosco Ntaganda. Les députés nationaux du Nord-Kivu qui ont rencontré Joseph Kabila à Kingakati sur la sécurité du Nord-Kivu confirment ce vaste complot sur le Nord-Kivu avec une grande complicité de Kinshasa. Le pouvoir du premier ministre Matata ne s’étend pas ainsi sur le Kivu-Ituri raison il n’a encore rien dit sur la tragédie du Kivu-Ituri. Au contraire, sa priorité sécuritaire sont les Kulunas de la capitale pendant que trois provinces entières sont aux prises avec des forces génocidaires. Avant de faire quoi que ce soit pour le pays, Matata a déjá le satisfecit de la Banque Mondiale! Comprenne qui peut!
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