





Le corps sans vie de Mme Kavira Mutsuva alis Maman Vivi (29 ans) a été retrouvé le lundi 23 Août vers 10h00 du matin à Mutiwandwa sur la route de Vulamba en ville de Butembo. Elle était mariée et mère de deux enfants, vendeuse des souliers sur l’Avenue Bayeux et domiciliaire du quartier Vutsundo, un des quartiers martyrs de la ville de Butembo.
D’après les proches de la famille éprouvée, Maman Vivi avait quitté son domicile dimanche pendant la journée pour rendre visite à une famille amie de Vulamba. Elle n’est jamais revenue chez elle.
Son corps a été retrouvé par un passant qui voulant se soulager à quelques mètres de la route et qui aperçu subitement un attroupement des mouches autour d’une masse couverte de feuilles. S’approchant, ce passant se rendit compte qu’il s’agissait d’un être humain inanimé.
Alertées, les autorités politico- administratives de la Commune Kimemi arriveront sur le lieu du crime pour constater l’assassinat. Sur son corps, il y avait plusieurs marques de tortures, des plaies traumatiques et un bon nombre des capots. Comme pour les policiers tueurs de Floribert Chebeya, la voix des sans voix, à Kinshasa, les assassins de Maman Vivi voulaient simuler une mort pendant des rapports sexuels extraconjugaux.
Ayant appris l’assassinat de son épouse, le mari de Maman vivi est tombé dans un grand choc émotionnel au point qu’il a été admis à l’Hôpital Général de Matanda. Comme dans tous les cas d’assassinat d’un conjoint, le conjoint restant est considéré comme le premier suspect. C’est ainsi que les enquêteurs dans ce nième cas d’assassinat en ville de Butembo ont obligé le mari de la défunte à garder le lit d’hôpital pour sa propre securité mais aussi pour raison d’enquête qui devrait éclairer la famille sur les circonstances probables de cet assassinat.
Juvénal Paluku
Butembo
©Beni-Lubero Online





