





Dans la journée du 1er mars 2011, un minibus en partance pour Goma a été incendié par des hommes armés parlant Kinyarwanda dans le Parc National de Virunga au niveau de RUMANGABO.
L’attaque avait commencée par un pillage systématique de chacun des passagers à bord. Craignant la fusillade qui accompagne chaque pillage du genre, un papa qui voyageait à bord de ce minibus a voulu se sauver dans la nature. Malheureusement, mal lui a pris. Les pilleurs l’ont poursuivi et l’ont fusillé à quelques mètres seulement du lieu de l’embuscade. Il est mort sur le champ !
Cette tentative d’évasion avait fait monter d’un cran la folie meurtrière des malfrats qui ont tiré pêle-mêle. Avant de quitter le lieu du crime, les malfrats ont mis le minibus à feu avec tout ce qu’il transportait comme marchandise. Il n’y a pas meilleur façon de casser l’économie d’une région.
Les passagers à moitié mort attendront longtemps sur ce lieu de la mort avant que des passants leur viennent en aide.
Non loin de Rumangabo, plus précisément à Kaseghe, à 7 km de Kirumba, au Sud du Territoire de Lubero, un papa a été fusillé en son domicile dans la nuit du 26 au 27 Février. Cet illustre disparu était un grand éleveur de chèvres. Après la fusillade, les malfrats emportèrent 7 chèvres de son enclos. L’infortuné lutte entre la vie et la mort dans un Centre de Santé de la place.
A Luofu, toujours au Sud du Territoire de Lubero, 10 autres familles des rwandais qui s’appellent « Hutu-Nande » sont arrivées le 1er mars 2011. D’après les populations locales, le nombre des familles qui arrivent nuitamment dans la clandestinité est de loin supérieur à celui de ceux qui arrivent pendant la journée au vu et au su de tous. Habituellement ceux qui arrivent la journée sont des femmes, des enfants et les vieux pour donner une apparence non violente. Mais les clandestins qui constituent le fer de lance de cette immigration indésirable au Nord-Kivu sont bel et bien des hommes en âge de combattre et dont certains ont été reconnus comme FDLR, c’est-à-dire les combattants que les medias officiels présentaient jusqu’il n’y a pas longtemps comme rebelles étrangers opposés au régime de Paul Kagame. Aujourd’hui, ces mêmes rebelles sont présentés comme refugiés congolais retournant du Rwanda. D’où la confusion que tous les officiels refusent de reconnaître et d’aborder pour éclairer la lanterne des populations locales. Si Aujourd’hui ces Hutu-Nande ou FDLR occupent des concessions et des champs que des parlementaires collabos congolais de l’occupation leur ont acheté sous des noms d’emprunts, on ne sait pas ce qui arrivera quand ils toucheront aux champs des autochtones qui les voient comme une menace.
Correspondance Particulière de Kirumba
©Beni-Lubero Online





