





Dans la nuit du 19 au 20 avril 2019, une nouvelle attaque a été enregistrée contre l’hôpital de Katwa, toujours en quise de sabotage des efforts médicaux visant l’éradication de l’épidémie d’Ebola. La sous coordination de Riposte au niveau de l’hôpital général de KATWA a été attaqué. L’attaque a été menée par un groupe d’assaillants armés se faisant passer pour des miliciens. La riposte des policiers commis à la garde de l’hôpital a provoqué des échanges de tirs entrainant la mort d’un milicien, pendant qu’un autre fut blessé et d’office capturé.
Cependant, l’arrestation de deux personnes présentées comme des suspects semble non fondée, du fait qu’il s’agit des jeunes gens bien connus dans le milieu qui se rendaient à leur poste de travail, et qui ont été aoupçonnée à tort de faire partie des miliciens hors-la-loi.
Quant au milicien tué, la police de la garde l’hôpital l’a reconnu comme un motard qui avait été en visite dans les installations du même hôpital à l’instar de tout autre civil la veille de l’attaque vers 16 heures. Il fut atteint par balle aucours des échanges de tirs entre les policiers et le groupe des assaillants. Ses compagnons ont tenté de le sauver en l’amenant dans un poste de santé à Malihi où ils ont abandonné son corps.
Cet événement est consécutive à une autre attaque menée par le même groupe sur le Centre de Traitement d’Ebola des cliniques universitaires de l’UCG/ITAV à Butembo le même vendredi vers 14 heures. Le Docteur Richard, un médecin de nationalité Camerounaise affecté sur place pour le compte de l’OMS, fut mortellement atteint par une balle.
Il y a lieu de dénoncer et de condamner cette barbarie portée visiblement à décourager les efforts locaux et internationaux pour la riposte contre l’épidémie d’Ebola dans le grand Nord-Kivu. La population victime dénonce également un complot sciemment entretenu pour son extermination. Malgré l’engagement des habitants à renforcer l’observance des règles liées à lutte et à la prévention de cette maladie, des montages sadiques continuent à éloigner la victoire dans ce combat.
D’où tout le monde se sent maintenant impliqué dans les enquêtes pour rechercher tous les complices de cette maladie, spécialement les commanditaires des attaques visant la destruction des centre de riposte contre ladite maladie. C’est triste de constater que la même méthode est utilisée dans le phénomène Ebola pour tenter d’incriminer les victimes, à l’instar des accusations calomnieuses qui ont été enregistrées contre la population de Beni au sujet des massacres, quand le pouvoir déclarait que ce sont des fils des Nande qui s’entretuent.
Talangai Katchelewa
Beni
©Beni-Lubero Online.





