





Un Major de l’armée congolaise ainsi que son garde du corps et le taximan qui les transportait ont été tués à Kibirizi au crepiscule du soir de ce mardi 02 mai 2017, dans une embuscade tendue par des hommes armés assimilés à des combattants Nyatura. Les deux éléments FARDC rejoignaient leur poste de travail dans une des positions de l’armée établies dans cette contrée. Il s’en est suivi des crépitements nourris des tirs des FARDC intervenant en poursuite des assaillants.
Ce fut une réaction musclée mais aveugle qui n’a point réussi à attraper ni à maîtriser les malfaiteurs, mais qui provoqua plutôt d’autres dégâts humains, cette fois-ci, parmi les civils. Il fut enregistré deux morts, dont le Directeur de l’école primaire APETAMACO de Kibirizi. Les assaillants s’étant volatilisés dans la nature, immédiatement après avoir abattu leurs trois victimes, ce sont les FARDC qui ont poursuivi des tirs jusque tard dans la nuit. Le jour du mercredi se lève sous un bouclage totale de la localité par l’armée loyaliste.
Kibirizi est une localité située au nord-ouest de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu. La violence y a de plus en plus pris d’escalade avec de nombreux cas de massacres, de pillage, d’enlèvement quasiment à l’allure de la tragédie qui s’observe à Beni.
Journal du paysan
Kibirizi
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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