





La communauté Yira-Nande et tous les amis du regretté Père Vincent MACHOZI n’ont point manqué à leur devoir commémoratif, en souvenir d’un membre cher ayant quitté définitivement les siens. Ce samedi 29 Avril 2016 marquait le quarantième jour du décès du Président mondial de tous les Yira congolais. Après un temps de recueillement à sa tombe où le Père Machozi repose, une multitude de personnes de toutes les catégories ont afflué vers Vitungwe, le village natal du feu Révérend Père, où devait se dérouler les cérémonies du quarantième jour après son trépas. Tout le monde venait, une fois de plus, saluer la mémoire de cet illustre personnage dont la nostalgie ne quittera que difficilement ses contemporains, et même les générations à venir. Un arbre traditionnel "O muthomo" a été planté à l'endroit où Machozi a a été assassiné. Il sera abreuvé de son sang pour toujours et pour toujours il gardera vif le combat qu'il a mené jusqu'au bout.
Car, de fait, de plus en plus, le monde se rallie à son combat. Au Kivu et en Ituri, ils sont nombreux ceux qui trouvent en Machozi leur source d'inspiration pour continuer son combat de liberté. La famille du défunt aussi bien biologique que religieuse remercie la communauté, les amis et les connaissances pour la solidarité et le soutien dont ils ont fait montre durant ce moment d’épreuve combien douloureuse par le caractère inopiné et brutal de la mort l’ayant occasionnée
En Europe comme sur le Continent des Amériques, des membres de Kyghanda Yira mais aussi des amis de différentes nationalités se sont réunis pour prier et se rappeler de l’illustre disparu! De grandes personnalités ont toujours quelque chose de commun : De leur vivant, ils sont à mourir ; après leur mort, tout le monde les veut vivants ! Père Machozi vient d’allonger la liste des personnes illustres non seulement de la RD Congo mais aussi du monde entier. Partout, le message est le même : ils ont pensé tuer un homme ; mais en réalité ils en ont fait un arbre dont les branches embrassent le monde entier. Oui, Machozi n’est pas mort ; il doit vivre en nous !
Deux exemples parmi tant d’autres : A Boston, à l’université où il a étudié, des professeurs de renommée mondiale, ont salué l’œuvre du Père Machozi et promettent de continuer sa lutte
(http://www.bu.edu/today/2016/vincent-machozi-priest-and-humanitarian-remembered/#share-tools).
A Rome comme en Belgique, des journalistes s’engagent à faire connaître le génocide qui sévit à Beni-Lubero et promettent de faire leur la pétition d’une enquête internationale sur ces massacres au Kivu et en Ituri
(https://secure.avaaz.org/en/petition/Procureur_de_la_CPI_et_HautCommissariat_de_lONU_aux_droits_de_lhomme _Une_enquete_internationale_sur_les_massacres_de_Ben).
La route de la liberté est encore longue ! Car comme nous l’avions écrit dans l’article paru sur benilubero le 20 avril 2016, l’ennemi continue l’invasion et l’infiltration du pays par un déploiement des mercenaires et d'un armement lourd en province orientale. Mais plus la route est longue, plus la liste des défenseurs de la liberté ne fait que s’allonger ! Et d’autres Machozi naissent et grandissent ! Le deuil est terminé. La lutte continue.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016).
©Beni-Lubero Online.





