





Le président de la société civile, axe Maboya-Mataba vit en clandestinité depuis le dimanche 7 décembre 2014. Kate MANDOLANI vit en cachette suite à un tract ramassé à Mataba le matin du même dimanche dont le contenu annonçait sa mort.
Une source bien informée contactée le mercredi par Benilubero Online ne renseigne que les expéditeurs de ce document anonyme s’identifieraient comme des personnes qui tuent à l’arme blanche en territoire de Beni. Ils promettaient la mort à cet acteur de la société civile soit par étranglement soit par assassinat. Au dessus de ce tract écrit en Kiswahili était déposée une cartouche neuve.
Notre source indique que cette situation a provoqué une psychose dans les esprits de la paisible population. L’arrivée d’une délégation des sections de la protection civile et des droits de l’homme de la MONUSCO a, tant soit peu, rassuré les habitants de Mataba. Ces agents onusiens ont promis de porter cette menace à la connaissance de qui de droit. Kate MANDOLANI est victime de son zèle en matière de dénonciation des violations des droits humains.
Pour rappel, même le président de la société civile, noyau de Lubero-cité vit aussi dans la clandestinité. Il était aussi menacé de mort à travers un tract ramassé près du bureau de cette cité. Jusqu’à présent, les plusieurs activistes de la société civile de Beni-Lubero vivent dans la peur du lendemain. Ils sont victimes de leur franc parlé comme maitre Jimmy PERUZI qui paie le prix de sa bravoure.
JM Vianney MUTULIRANO
Butembo
Benilubero Online (benilubero2014@gmail.com)





