





Le maire de Beni a été suspendu de ses fonctions depuis le samedi 4 avril. La suspension de NYONYI MASUMBUKO BWANAKAWA était contenue dans un message officiel numéro 25/VPM/MIN INTERSEC/0472015 du 04 Avril 2015 signé par le professeur Evariste BOSHAB, ministre national de l’Intérieur et sécurité.
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Dans ce message, le ministre qualifie cette décision de suspension de préventive. Evariste BOSHAB a décidé de suspendre préventivement le maire de Beni pour permettre la commission d’enquêtes de poursuivre les investigations en toute sérénité relativement à la situation qui prévoit dans cette ville. Cette suspension est la conséquence directe de l’incompréhension entre le maire de cette ville cosmopolite et le Ministre provincial en charge de l’environnement et qui assume l’intérim du ministre de l’intérieur et en province du Nord-Kivu. Le Professeur ANSELME KITAKYA a annulé en début du mois de ce mois de mars 2015 la mesure du Maire portant la suspension des deux chefs de service de l’Etat. Il s’agit du chef urbain de cadastre et celui des titres immobiliers. L’autorité urbaine accusait ces deux hommes de spolier la terre (le bien de l’Etat). Le professeur ANSELME KITAKYA, membre du gouvernement provincial du Nord-Kivu a indiqué que le gouverneur n’a pas la compétence de suspendre un chef de Division. A la réception de ce message, Julien PALUKU KAHONGYA gouverneur du Nord-Kivu a notifié le chef de division du cadastre à Beni de sa suspension. L’autorité provinciale a rappelé à Goma le chef de la division des titres immobiliers pour consultance et comprendre d’avantage le problème.
Pour rappel, les activités avaient repris en ville de Beni le matin du samedi 4 avril. Ce, après deux journées ville morte. La société civile de cette ville avait ainsi agi pour s’indigner de la contradiction dans les chefs des administratifs au sujet de la suspension des chefs des services urbains des affaires foncières et du cadastre. C’est peut-être cela le nœud de la mésentente qui vient de coûter à NYONYI BWANAKAWA une suspension. Suite à cette position de la société civile de Beni, plusieurs commentaires ont été formulés par des camps différents. Certains soutiennent cette mesure et d’autres pensent que la société civile a été achetée par le maire de Beni pour mobiliser les gents à observer des journées ville morte. Le Pasteur Gilbert KAMBALE, président de la coordination de la société civile de Beni contacté par le reporter de Beni-Lubero Online déplore des telles analyses. Selon lui, la société civile est indépendante et elle ne peut pas se faire manipulée par le maire tel que les gens le pensent. La société civile est responsable de sa décision car les conflits fonciers font parti des sources de l’insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu à l’Est de la RD.Congo.
Beni
Obed MASIMENGO
Beni-Lubero Online(benilubero2015@gmail.com)





