





Les études viennent de prouver que le virus de l’épidémie d’Ebola déclarée dans le rayon de Mangina, en territoire de Beni est de la même souche que celle qu’on a connue dans la région de l’ouest de la République Démocratique du Congo, en Equateur.
Cette coïncidence n’est pas l’unique. Il y en a d’autres qui concourent avec celle-ci et font parvenir à la conclusion qui stipule que cette maladie a été bel et bien importée à Beni. L’environnement naturel du champ d’apparition d’Ebola à Mangina est une autre source d’interrogation et de doute.
En effet, quand on note que le premier cas de l’Ebola dans la région de Beni remonte au moi de mai dernier, on devrait également se rappeler que cette période correspond à celle où justement des organisations appropriées s’employaient à conquérir l’Ebola dans l’ex-province de l’Equateur. Ç’aurait donc été au cours de cette tractation que cette cruelle maladie a été injectée sur Beni. Des médecins, dont nous gardons l’anonymat pour raison de sécurité, soulignent cette réalité avec plus de démonstration scientifique. Il est aussi stupéfiant d’apprendre que la cible initialement visée par « le semeur » de ce fléau aurait été plus vaste que ce qu’on voit actuellement, avec une attention particulièrement tournée vers la zone d’Eringeti où l’objectif aurait été manqué.
A ce titre, il sied de découvrir que l’Ebola, dans son apparition à Beni s’insère dans un contexte tout particulier et spécial. Cette épidémie vient parachever l’asphyxie de cette région déjà sous l’étau des poids insupportables d’insécurité. L’axe Beni – Mangina restait l’unique connexion qui alimentait encore la forte concentration démographique de la ville de Beni étouffée par les déplacés provenant des différentes zones en proie aux égorgeurs et autres acteurs d’insécurités. Car, l’axe Beni – Oicha – Eringeti – Bunia a été transformé en zone rouge ou axe de la mort depuis 2014; pendant que l’axe Beni – Kasindi est virtuellement rompu juste à 7 kilomètres de la ville, au niveau de Mayangose, par les attaques à répétition menées par des faux ADF; lorsque l’axe Beni – Butembo est un autre tronçon à haut risque, à cause des attaques récurrentes des soi-disant Mai-mai dans la zone qui s’étend de Kabasha à Kalunguta.
Visiblement, des efforts considérables sont pris en compte pour isoler Beni de toutes ses sources d’approvisionnement du nord au sud et de l’est à l’ouest.
L’Ebola intervient comme renforcement de l’affaiblissement de la région sur tous les plans. Il se présente comme un des plus grands moyens non seulement d’isolement de cette région, mais encore de son dépeuplement. Il est nécessaire que la population locale continue à observer les mesures de prévention vulgarisées par les services sanitaires pour limiter le dégât au minimum possible.
En RDC, tous les moyens sont permis pour se maintenir au pouvoir; et quand on est dirigeant, la vie des citoyens n’a aucun prix quand elle se place sur place sur le chemin qui mène au pouvoir, comme s’il était possible de régner sur les animaux et les arbres, après qu’on aura exterminer les êtres humains.
Kyakimwa Jeanne d’Arc
Beni
©Beni-Lubero Online.





