





Depuis la veille de Noël, les présumés Adf ont sont revenus en force pour massacrer des innocents dans la région de Beni. Durant la nuit du 27 au 28 décembre 2016, c’est la localité de Samboko qui a reçu leur visite. Au bilan, trois corps ont été ramassés au matin du 28 décembre. Ces tueurs ne se sont pas éloignés de Samboko; ils ont installé une base à la périphérie de cette localité d’où ils se restaurent pour retrouver une nouvelle énergie et, éventuellement, refondre sur en massacre sur les habitants de cette zone.
Pendant ce temps, les forces loyalistes sont en train de se reposer sur leur laurier et tournent le pouce. En fait, mêmes les égorgeurs témoignent par ce geste que désormais il n’y a pas un Gouvernement légal à la tête du pays qui pouvant inciter la peur aux inciviques et hors-la-loi.
Ainsi, l’ordre public tend publiquement à céder à la loi de la jungle, quand on constate le réveil des forces négatives qui embrase progressivement le pays en général et l’est du pays en particulier.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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