





Plusieurs dépêches de ces derniers jours n’ont cessé d’alerter sur un mouvement intensif des hors-la-loi qui se sont dotés de la mission illimitée d’extermination des autochtones dans l’espace du territoire de Beni.
Depuis le 28 novembre 2016, il est observé un mouvement intensif de déplacement des civils fuyant le rayon de Kamango, précisément la localité de Katibombo, pour trouver asile dans celle voisine de Nobili.
En effet, à cette même date, vers 20 heures, heure locale, des assaillants bien armés ont surgi pour exécuter leur forfait habituel. L’attaque s’est poursuivie durant cette nuit-là qui ne pouvait espérer aucun secours de la part des soldats du gouvernement ni de la MONUSCO.
Le lendemain, le 29 novembre 2016, la même cloche de détresse a sonné sur la localité de Kainama où une violente attaque des égorgeurs a poussé la population locale à fuir leurs domiciles pour se réfugier au fond des buissons.
Au même moment une source policière alertait les agences de BeniLubero Online sur la présence des tueurs dans la périphérie ouest de la commune rurale d’Oicha, au niveau de l’endroit dénommé Mayi Mbuluku, près de l’Institut Babwisi/Mabasele, s’apprêtant à lancer un assaut sur la population de cette entité.
Voilà autant de menaces, autant de déstabilisation et autant d’agitation qui réduit les pauvres paysans autochtones à des déplacés perpétuels, sans aucune chance de trouver le moindre temps d’organiser les activités concourant à leurs subsistance.
Cependant, face à toutes ces catastrophes, aucune mobilisation ne se dessine ni au niveau national ni dans la sphère internationale, pouvant rassurer d’un souci ou effort à organiser la protection des civils innocents ni à diligenter une enquête dans le sens de dénicher ces « mains sales » en œuvre et les mettre définitivement hors d’état de nuire.
Journal du paysan
Beni
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
©Beni-Lubero Online.





