





La pluie qui s’est abattue sur plusieurs contrées des territoires de Beni et Lubero ce mercredi 5 novembre a causé d’énormes dégâts. A Maboya, sur l’axe routier Butembo-Beni, une partie de la toiture du presbytère de la paroisse Regina Pacis a été emportée par le vent violent qui accompagnait cette pluie. Plus de cent maisons d’habitation ont également perdu leurs toitures.
L’institut MALKIYA WA AMANI se trouvant à une centaine des mètres de la paroisse a également perdu quelques tôles. Les mêmes dégâts ont été enregistrés au couvant des sœurs PSP de cette paroisse. Selon l’abbé curé Ghislain KATSERE, plusieurs maisons d’habitation du quartier MBUMBUTSA de MABOYA ont perdu leurs toitures. Pour l’instant, les victimes de cette tornade n’ont plus d’abris. Le bâtiment d’une radio locale nouvellement installée a perdu ses 2 tôles. Par ailleurs à NGITSE, toujours en territoire de Beni, le bloc opératoire du centre de santé de référence a perdu sa toiture emportée par le vent violent. Selon notre source, deux femmes enceintes internées dans cette structure sanitaire ont perdu connaissance pendant cette pluie. La même source indique que la toiture de trois salles de classes de l’EP NGITSE a été aussi emportée. L’église du secteur KALIRO n’a pas été épargnée par cette catastrophe naturelle. Par contre, à MAGHERIA en territoire de Lubero, c’est la toiture de l’EP BAYONGA et de six maisons des particuliers qui ont perdu leurs tôles. Les victimes vont passer nuit à la belle étoile car elles n’ont plus d’abri. Ces personnes ne peuvent compter que sur l’hospitalité de leurs voisins. Au même moment, la toiture de l’EP Vusamba s’est envolée à l’occasion d’une pluie similaire. Cette situation vient augmenter le nombre des victimes en territoires de Lubero et Beni. Les pluies qui s’étaient abattues dans ces deux entités le 27 octobre ont causé autant de dégats que ceux enregistrés à MABOYA et à NGITSE. C’est surtout à Masereka (territoire de Lubero) et à Kyondo( territoire de Beni) où plusieurs maisons et champs étaient inondés. De suite de ces pluies, plusieurs familles dont les maisons étaient démolies n’ont plus d’abris. Les habitants de M asereka redoutent d’ailleurs une famine généralisée qui risquer d’attaquer cette région maraichère dans les jours à venir. Les villes de Butembo et Beni ne vont pas échapper de cette disette comme elles sont approvisionnées en légumes provenant de ce coin du territoire de Lubero. Certains paysans de Masereka parlent même d’une calamité dans cette région.
JM Vianney MUTULIRANO, Stagiaire
Butembo
benilubero online(benilubero2014@gmail.com)





