





LA VILLE DE BENI INNOVE EN MATIERE DE PREVENTION DES ACCIDENTS ROUTIERS
Au moment où toutes les filles et tous les fils de la ville de Beni sont de plus en plus victimes des accidents causés par les taxi-moto, la Mairie, la Police Spéciale de Roulage et la Commission Nationale de Prévention Routière viennent d’imposer aux taximen moto de la ville de Beni le port obligatoire du gilet. Ceci dans le souci d’identifier les taximen.
En effet, la mesure de la Ville de Beni vise l’identification des taximen, la prévention au tant que possible des accidents routiers en vue de la sécurisation des personnes et de leurs biens.
C’est l’arrêté n°302/024/N58/VIBEN/2007 du 21/09/2007 rendant obligatoire le port du gilet par les taximen moto en ville de Beni. Cet outil juridique vient rendre effectif et opérationnel l’initiative de prévention des accidents.
Les conditions d’obtention de ce gilet sont les suivantes :
– Etre propriétaire de la moto ;
– Etre enregistré par l’ATAMOBE, c’est-à-dire avoir un numéro d’identification donné par la dite association ;
– Etre membre d’ATAMOBE ;
– Avoir un taximan moto reconnu par l’ATAMOBE ;
– Avoir payé deux dollars américains ;
Voici le tableau d’identification :
Propriétaire et adresse
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N° de moto
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N° Gilet
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taximan
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Montant perçu
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PALUKU LUNGANGA
BOIKENE Tél
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214
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214
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KAKULE KISON KASABI
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2$
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Cela permettra d’identifier le propriétaire de la moto et le taximan moto. Ainsi en cas d’accident, du vol ou du détournement, la victime sollicite le concours de la CNPR qui garde la liste de tous les taximen pour dénicher le délinquant.
Selon nos sources, cette mesure a été bien accueillie par les usagers des taxi-moto. En effet, comme l’a souligné un des nos interlocuteurs, depuis que la mesure était entrée en vigueur, les usagers de taxis-moto sont de plus en plus sécurisés, les taximen sont identifiés, etc. On observe en ce jour une baisse sensible du taux d’accidents causés par les taximen de la ville de Beni. Aussi il convient d’ajouter qu’il existe désormais une franche collaboration entre d’une part les services concernés et les taximen, et d’autres part les taximan et les clients. La Mairie a le pouvoir de recouvrer la taxe voirie .Et la population se réjouit de cette mesure comme le fait remarquer cette maman KASOKI qui vient de Kasindi : « Moi je suis contente de cette mesure, car avant je ne pouvais pas donner mes « makayabo » poisson Salé au taximan sans ma présence, mais aujourd’hui je le fais sans crainte. Il suffit seulement d’écrire le n° du taximan et lui donner un bonne adresse »
Un policier de roulage de témoigner : en cas d’accident on se refère au N° du gilet qui nous permet d’identifier l’auteur de l’accident grâce à la liste que détient la CNPR. C’est une avancée très positive.
Malgré tout cela, les dérapages ne manquent pas un certains déviants pirate le gilet et se donnent de faux numéro.
Quant à la somme perçu, elle sert à l’achat de tissu et au payement de frais de couture et de fourniture de l’objet de bureau.
Pour l’avenir les services spécialisés comptent identifier les taximen nocturnes et les taximen privés qui ne sont pas encore répertoriés. .Ainsi la CNPR exhorte les hommes de bonne volonté de soutenir cette idée et d’en faire large diffusion et que les autres villes confrontées à l’insécurité de circulation emboîtent les pas à la ville de Beni.
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MUKUKU MAMBOLA Cédric
Beni
Beni-Lubero Online





