





L’audience du 27 octobre dans les procès des présumés assassins du général à titre posthume MAMADOU NDALA a été très spéciale. La confrontation entre le colonel BIROCHO, le colonel KAMULETE et le nommé MANDEFU, présumé ADF dans cette affaire Beni-ville a révélé beaucoup de choses. Le procès a même pris une autre allure. BIROCHO est accusé d’approvisionner les rebelles ADF.
Le colonel BIROCHO a comparu pour sa première fois en qualité de prévenu dans cette affaire après qu’il a été devant la barre de la Cour opérationnelle du Nord-Kivu en tant que simple renseignant. Le ministre public a d’abord voulu connaître comment les 2 officiers effectuaient leurs manœuvres. En réponse, le colonel KAMULETE a indiqué que lui et son collaborateur BIROCHO se sont souvent investis dans certaines affaires avec la participation de MANDEFU, rebelle ADF présumé. C’est MANDEFU qui exécutait les plans que nous élaborions ensemble avec BIROCHO, a confié le colonel KAMULETE à la cour militaire. De son côté, le prévenu MANDEFU a confirmé cette charge. Il ajouté que BIROCHO facilitait l’approvisionnement des ADF en tenues militaires, en vivres et en munitions. Ces biens venaient de Goma pour passer par Butembo et Beni avant de parvenir dans nos différents camps comme Médina. En tout cas, le prévenu MANDEFU dit avoir participé à l’opérationnalisation de certains plans conçus par les 2 officiers. Néanmoins, ce rebelle ADF présumé dit ne rien savoir du meurtre du général MAMADOU NDALA. En réaction, le colonel BIROCHO a rejeté en bloc les accusations portées contre lui par le colonel KAMULETE et son coaccusé MANDEFU. Dans ses déclarations devant la Cour opérationnelle du Nord-Kivu, BIROCHO affirme qu’il a connu le colonel KAMULETE depuis plusieurs années à Goma dans les activités sportives de Karaté. Notons que le colonel BIROCHO est accusé de recrutement des rebelles ADF et d’approvisionnement de mêmes rebelles en munitions, treillis et vivres.
Beni
Patric Siku Provinces
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