





La société civile du secteur de Beni-Mbau vient de donner un ultimatum d’une semaine au gouverneur de la province du Nord-Kivu pour dire à la population du territoire de Beni les vrais auteurs des carnages répétitifs dans ce coin de l’Est de la RD.Congo. Julien PALUKU KAHONGYA doit s’expliquer sur ce qui se passe exactement en brousse d’où surgiraient souvent les auteurs des massacres de civils.
Photo de tiers
Initialement prévu pour le lundi 20 avril, le début des activités de grande envergure prévues par les animateurs de la société civile, elles viennent d’être projetées dans le sept jours qui viennent. Ceci après expiration dimanche 19 avril dudit ultimatum de 48 heures accordé à l’autorité provinciale. Au cours de l’Assemblée Générale tenue le dimanche 20 avril à Mbau, les organisations de la société civile de cette partie du grand Nord-Kivu ont décidé de reporter le délai jusqu’au lundi 27 avril 2015. Ce sera le moment pour le Gouverneur de province de se déplacer en personne pour parler à la population victime des massacres, argumente la société civile. Contancté par le reporter de Beni-Lubero Online, ISSE SOMO VIKOSE, président de la Société civile d’Oïcha informe que si le gouverneur et son gouvernement hésitent à aller parler à la population, cette dernière se sentira finalement dans l’obligation de descendre sur la brousse afin de chercher elle-même les criminels qui tuent les innocents. « Et à ce moment, l’armée aura avoué son incapacité à dérouter les ennemis de la paix», insiste le président de la société civile de Beni-Mbau. Les participants se sont aussi plaints, dit-il, du fait que des délégations ont toujours été dépêchées dans la contrée pour enquêter sur ces massacres. Mais rien n’a jamais été communiqué aux victimes, se plaint cet acteur des forces vives. Il faudra donc attendre le lundi prochain pour savoir la tournure qu’aura prise ce dossier. Qui dit mieux !
Eve MASIMENGO
Beni
Beni-Lubero Online(benilubero2014@gmail.com)





