





A Kinshasa, la Police a tiré à balles réelles sur les partisans de l’opposition. Le premier bilan fait état de 10 morts et de 40 blessés graves selon les sources hospitalières et la Radio Okapi. L’UNC de Vital Kamerhe porte le bilan à 27 morts et de plusieurs blessés. Le régime sortant ne parle que de trois morts. La réalité est certainement plus grave que ces trois estimations.
La vidéo ci-dessous démontre quel genre de police on a en R.D.Congo, une police qui tire à balles réelles sur des civils non armés .
Cliquez sur le lien suivant : Massacre du samedi 26 novembre 2011 à Kinshasa par la Police
Entretemps, après sa campagne autour du thème de la restauration de l’Etat de droit en RDC, le candidat-Président Etienne Tshisekedi était séquestré à l’aéroport de Ndjili par la Police pendant plus de 8 heures sous l’œil de Bisengimana, patron a.i. de la Police Nationale Congolaise.
Etienne Tshisekedi wa Mulumba coincé par la Police commandée par Bisengima en personne à l’aéroport international de NDJILI/Kinshasa
Cette violence de la police est un signe que le régime en place veut intimider l’opposition congolaise ainsi que leurs électeurs.
Ceux qui avaient prédit que Joseph Kabila se préparait à gagner les élections ( ou érections selon nos voisins) non pas dans les urnes mais par les armes, avaient donc raison.
Les policiers qui n’ont jamais été en mesure d’arrêter un seul FDLR, LRA, ADF/NALU, etc. se sont mis à l’œuvre contre les partisans de l’opposition congolaise. Les armes qui n’ont jamais été utilisé pour sécuriser les frontières congolaises pour lutter contre l’immigration clandestine, sont utilisées contre la population congolaise.
Le message du régime de Joseph Kabila est donc très clair. Il n’est pas prêt pour la démocratie car il sait qu’il a perdu la confiance du peuple congolais. Sans les armes, il ne peut régner sur la R.D.Congo.
L’autre révélation du massacre du 26 novembre 2011 à Kinshasa est que la communauté internationale soutient la dictature en RDC. En dépit de l’usage excessif de la force de l’Etat, des bureaux de vote fictifs, des bulletins déjà cochés pour Joseph Kabila, etc., cette communauté dite internationale appelle les congolais à accepter les résultats des urnes et se refuse de condamner le massacre de Kinshasa.
Après la longue transition démocratique congolaise, les congolais peuvent maintenant conclure que la démocratie congolais est orpheline, elle n’a pas d’amis au niveau international. La voie de la démocratie électorale est entrain d’échouer en R.D.Congo.
D’où la question de savoir ce qu’il faudra faire si la volonté du peuple congolais n’est pas respectée lors du scrutin de ce lundi 28 novembre 2011.
Le peuple congolais serait obligé de reprendre son rôle de souverain primaire. Il devrait se débarrasser de toute dictature d’où qu’elle vienne et cela par les moyens appropriés et nécessaires. En attendant ce moment de la victoire du peuple congolais, surveillons chacun la CENI et ses observateurs.
Edgar Kahindo
Butembo
©Beni-Lubero Online





