





La sécurité en Ville de Butembo ne fait que se détériorer du jour au lendemain en dépit du départ du Colonel Donat Mandonga. Après les jeunes, les taximen, et les pères de famille, les hommes armés ont ces derniers temps pour cibles privilégiés les professionnels des médias. La précision et la détermination de ces malfrats dans leurs attaques contre les journalistes fait penser à des attaques à la fois ciblées et planifiées.
Journaliste Deogratias SIKU
Dans la nuit de lundi 14 au Mardi 15 février 2011, des malfrats non autrement identifiés ont fait irruption dans la parcelle no 193 du Quartier Vungi, Cellule Vungi B où réside Monsieur Deogratias SIKU, journaliste à la Radio Télévision Nationale Congolaise, RTNC Butembo-Beni, correspondant du Magazine Le Miroir de l’Est, et correspondant de Beni-Lubero Online. Alors que la parcelle compte 5 appartements, ces malfrats n’ont pas voulu rater leur proie en hésitant sur la quelle des portes forcer. Ce n’est pas un hasard. Sans se tromper, ils ont commencé à forcer la porte de l’appartement où se trouvait exactement le journaliste SIKU. Dieu aidant, le téléphone portable aidant, SIKU a réussi à alerter les voisins qui, sans tarder ont fait un tel tapage que les malfrats ont pris la clef des champs. Jusqu’à présent, ni le journaliste ni les voisins, qui tous sentent la menace de l’insécurité sur eux, personne ne connaît l’identité de ces escadrons de la mort. Leur motivation apparait pourtant comme une volonté de l’ennemi de faire taire la presse connue comme le quatrième pouvoir. Avant de s’enfuir, ces malfrats ont laissé derrière eux une porte sérieusement caillassée.
Notez que cette attaque du Journaliste Deogratias SIKU intervient juste quelques jours après celle de la résidence Journaliste Cyprien Lusenge au même Quartier Vungi près de la concession Paluku Denis. Heureuse coïncidence, notre confrère Cyprien, journaliste à la Radio Télévision Graben Butembo, RTGB et correspondant de Digital Congo, était encore au service au moment de l’attaque. C’était la nuit de samedi à dimanche 13 février dernier. Mecontents de rater leur cible, les malfrats s’étaient déchargés sur son épouse en la menaçant de viol. Celle-ci n’a eu la vie sauve que grâce encore une fois aux voisins qui ont fait du tapage.
Tous ces cas qui prouvent en suffisance que la sécurité est encore un chantier inachevé si pas oublié dans la Ville de Butembo et ses environs ne fait pas oublier le double attentat dont à été victime notre confrère de la Radio Evangélique de Vulumbi, Léon SYAHAVA les semaines précédentes et autres cas d’insécurité contre les autres citoyens.
©Beni-Lubero Online





