





Le phénomène enlèvement est devenue monnaie courante ces derniers jours en ville de Butembo dans le Grand Nord- Kivu à environ 300 km de Goma. Les auteurs de ces enlèvements ont prix cette option pour s’enrichir. Ils conditionnent la libération des otages par le payement d’un montant exorbitant. Dans un espace d’un mois trois cas ont été enregistré.
Encore un cas d’enlèvement en ville de Butembo. Mbale MAHEMBE, fils de feu MAHEMBE vient d’être enlevé la soirée du jeudi 13 février par des hommes non autrement identifiés. Le fait c’est passé en cellule LWANGONGO en commune Vulamba. L’information est confirmée par des sources sécuritaires sans beaucoup des détails. Les dernières informations à notre possession renseignent que trois personnes sont déjà aux arrêts depuis cette nuit pour des raisons d’enquête. Il s’agit notamment du propriétaire de la RV4 dans laquelle a été embarqué l’otage juste à son kidnapping avec le frère biologique du présumé ravisseur ainsi que leur ami. Certains auraient été arrêtés au domicile du ravisseur alors que le propriétaire de la RAV4 se serait rendu de lui-même aux services spécialisés. Les premières informations renseignent que les preneurs d’otage seraient tous de BUTEMBO.D’ailleurs il y a lieu qu’ils soient bien connus dans la ville surtout en commune Bulengera. Pour l’instant les ravisseurs commencent a exigé des faramineuses sommes d’argent comme rançon pour libérer l’otage. Cette nouvelle de kidnapping surprend la population de Butembo qui craint ce fléau devenu récurent. Elle appelle le gouvernement Congolais à s’y impliqué afin de mettre fin à cela et que le gouverneur du Nord-Kivu descende sur le terrain pour palper du doigt la réalité des faits. Dans le cas contraire, elle promet se prendre en charge comme la population de Muchanga qui a tué un bandit arrêté en pleine opération de tentative de kidnapping du patron responsable de la salle Monde Juste. Les auteurs de ces enlèvements seraient en réseau qui vise les patrons du milieu. Après kidnapping, leurs auteurs exigent une rançon de 100 mille dollars au plus avant de réduire après discutions avec la famille de la victime au téléphone. C’est par exemple le cas vécu au début du mois de février en cours à Muchanga après enlèvement de l’operateur économique MALI. Les auteurs avaient exigé 200 mille dollars et la famille avaient réduit la somme à 20 mille dollars. Celui-ci avait été libéré après le payement de cette somme. Un des agents de l’Agence Nationale de Renseignement de Butembo qui a gardé l’anonymat pense que ce sont les règlements de comptes au sein des familles qui sont à la base de cette situation d’une part. Et d’autre part aux dirigeants de ce pays qui abandonnent les services de sécurité. Dans quel pays avez-vous déjà vue un service de sécurité sans budget ?, s’exclame cet agent. C’est normal que de pareille situation soit vécue sous l’œil impuissant des services spécialisés.
Butembo
Jean de Dieu Kayithula
Benilubero online





