





SOCIETE CIVILE VILLE DE BUTEMBO
TERMES DE REFERENCE DE LA REDYNAMISATION
ET RENFORCEMENT DE LA SOCIETE CIVILE
NOYAU DE LA VILLE DE BUTEMBO
I. INTRODUCTION
La République Démocratique du Congo a besoin de tous pour envisager un développement participatif et durable. Parce que nous ne pouvons pas participer tous au développement de notre pays dans les structures étatiques ou para-étatiques, la société civile offre une opportunité englobante et une dynamique non exclusive, elle appelle les habitants de notre pays (RDC) en général particulièrement ceux du Nord-Kivu et spécialement de la ville de Butembo de se doter d’une solidarité agissante pour développer nos milieux de vie et léguer aux générations avenirs une ville où il fait beau vivre dans le respect des droits humains.
Comme le partenariat entre la société civile et l’Etat détenteur du pouvoir régulateur de la vie communautaire doit être responsable, et convaincu que la dynamique de la société civile coordination de Butembo doit devenir un atout et un facteur déterminant du progrès humain et technique, fait appel à nos capacités pour changer les choses dans l’environnement dans le quel elle vit par des acteurs qui considèrent le bien être de tous comme sa mission.
Etant donné qu’il a été pendant longtemps remarqué que c’est seulement certaines composantes qui semblaient s’impliquer dans l’action de la société civile, nous voulons la redynamiser avec des idées nouvelles en prenant en compte toutes les réalités de la vie en communauté et la participation de tous, c’est-à-dire, les autres acteurs de la société civile qui ne se sont pas manifestés jadis.
II.DEFINITION
La société civile telle que définie par Fweley DIANGITUKWA est « L’ensemble des institutions par les quelles les individus poursuivent leurs intérêts communs et organisent la division du travail sans interférence de l’Etat. Elle est l’échelon intermédiaire entre niveau individuel et l’Etat ; elle regroupe l’ensemble des forces sociales organisées en dehors des champs politico-institutionnels ».
De façon simple, la société civile est constituée des associations existant dans les pays mais n’ayant pas pour but de conquérir, d’exercer ou de garder le pouvoir. Ce ne sont ni des institutions publiques, ni des partis politiques. Elles défendent les intérêts de leurs membres auprès des autorités. Elles sont pour la population un lieu d’expression.
Elles ont le rôle de «groupes de pressions» au près de détenteur du pouvoir.
Mission de la société civile
Pour bien jouer son rôle, la société civile doit :
• Susciter les composantes de la société civile à bien s’organiser en fonction de leurs intérêts.
• Mener des études, des analyses relatives aux situations sociales, politiques, économiques, environnementales,… que le pays traverse.
Ainsi, les composantes sauront pourquoi, à cause de quel politique et de quel intérêt la population est victime.
• Animer l’action, c’est-à-dire aider la population à sortir de l’inertie, de la soumission et du fatalisme devant les abus et les erreurs. C’est aider les membres de ces associations à se constituer en groupes de propositions en vue de contribuer à mettre en place des projets de société conformes aux souhaits de la population.
• Aider les membres des associations à agir pour que ceux qui exercent une autorité ne commettent pas d’abus. Dénoncer les mauvaises décisions politiques et les comportements qui risquent de détruire le projet de société choisi.
Les membres de la société civile
Les composantes de la société civile sont les suivantes :
1. Les associations écologiques.
2. Les associations coopératives.
3. Les associations de la presse libre et indépendante.
4. Les associations féminines.
5. Les églises.
6. Les mouvements des jeunes.
7. Les ONG de Développement.
8. Les ONG de défense de droits de l’homme et promotion de la démocratie.
9. Les syndicats des employeurs.
10. Les syndicats des travailleurs.
11. Les associations culturelles et sportives.
12. Les associations des étudiants.
13. Les associations scientifiques et savantes.
14. Les corporations, ordres et associations professionnelles.
15. Les associations humanitaires et philanthropiques.
16. …
L’organisation de la société civile
L’organisation de la société civile en un lieu est souple. Vu l’autonomie de chaque association, il est difficile de l’amener à former une unique structure. Géographiquement, les associations d’une entité administrative peuvent intervenir ensemble auprès du pouvoir public pour un problème précis. Elles se retrouvent chaque fois qu’une situation précise demandera une concertation entre elles. Elles passent par une commission qui étudie à fond d’éventuels problèmes. Cette commission est représentative. Elle est formée de représentants des différentes composantes de la société civile.
Les qualités d’un animateur de la société civile
La société civile est une dynamique qui doit être animée pour qu’elle réussisse.
Ses qualités sont les suivantes :
– Avoir la passion de la vérité.
– Savoir animer un groupe sans le manipuler.
– Avoir le sens de la démocratie.
– Avoir le sens de l’action.
– Savoir mettre le groupe en valeur.
– Avoir l’esprit d’impartialité et de discrétion.
Un animateur de la société civile doit avoir un sens de responsabilité, il doit être capable d’aider le groupe à prendre des décisions et en assumer les conséquences.
Les interlocuteurs de la société civile
La société civile agit dans 4 directions :
En direction de la population :
Elle aide la population à s’organiser pour devenir une force de négociation, un contre pouvoir dans son milieu. La société civile encourage donc les efforts d’autopromotion et d’organisation des populations dans tous les domaines économiques, environnementaux, sociaux et politiques.
En direction des gouvernants.
La société civile travaille pour qu’un projet de société valable soit mis en œuvre par le pouvoir. Elle agit pour promouvoir l’instauration d’un Etat de droit. Elle utilise son influence sur les autorités de tous les niveaux pour qu’elles soient réellement au service des populations.
En direction des partis politiques
La société civile engage un dialogue franc avec les partis politiques ; les encourage à s’engager réellement dans la construction d’une société juste. Elle travaille à la sauvegarde des valeurs démocratiques et des libertés fondamentales pour la paix et refuse tout discours haineux, tribaliste ou régionaliste.
En direction des sociétés civiles étrangères.
Notre société civile (congolaise) doit (créer un lobbying fort) dialoguer avec les autres sociétés civiles des autres pays d’Afrique et du monde. Elle leur demande d’agir sur leurs gouvernements pour que ces derniers encouragent notre gouvernement à répondre aux aspirations de justice et de progrès des populations. Elle demande éventuellement le soutien de sociétés civiles étrangères pour ses actions.
Les domaines d’intervention de la société civile.
En RDC, la société civile retient deux axes principaux, à savoir :
L’éduction civique et populaire.
Ici, il est demandé aux associations de la société civile de mobiliser la population autour des valeurs démocratiques, des droits de l’homme, des devoirs du citoyen. Elles contribueront au développement de la culture démocratique.
La lutte contre la pauvreté.
Les associations de la société civile travailleront avec une énergie nouvelle à la poursuite de leurs objectifs économiques et sociaux. Elles mobilisent leurs membres pour la reconstruction du pays. Pour relever le défi de la pauvreté, elles veilleront à intégrer leurs différents programmes dans le plan du gouvernement.
Les activités de la société civile.
Pour réaliser ses objectifs, la société civile mène les activités ci-après :
Ateliers, séminaires de formation, conférence débats,…
Des concertations.
Des activités de résolution pacifique des conflits et de la paix.
Les ressources de la société civile
Pour garder son indépendance, la société civile compte d’abord sur les contributions de ses membres. Ces contributions peuvent être régulières ou ponctuelles suivant les problèmes qui se posent. Elles sont en nature ou en argent. La société civile peut être aussi appuyée par l’Etat et les organismes internationaux.
III. BUT ET OBJECTIF DE LA REDYNAMISATION DE LA COORDINATION DE LA SOCIETE CIVILE DE BUTEMBO.
Le but de la redynamisation consiste à constituer un cadre de discussions et d’un vrai contre poids de toutes les actions partisanes qui tenteraient à discriminer et à violer les droits des uns et des autres.
Cette redynamisation vise aussi à restaurer la discipline au sein de la société civile ville de Butembo pour l’intérêt général.
La coordination urbaine de la société civile est un cadre qui va privilégier l’alternance de manière à rendre réaliste les actions du peuple en répondant aux critères de pertinence, efficace, efficience et de cohérence dans le souci de la participation de tous au développement durable de notre pays en général et de notre ville en particulier en prônant les valeurs humaines acceptables et en combattant tous les antivaleurs dans le chef des délégués du peuple.
Objectif spécifique
La coordination urbaine de la société civile Butembo voudrait relancer les activités de sensibilisation et d’utilisation de tous les mécanismes en vue de faire entendre les voix de sans voix et améliorer les capacités de planification des actions à mener et écarter les idées partisanes.
Résultat
Il est attendu qu’à la suite de la redynamisation de la société civile urbaine de Butembo les actions sont réalisées, toutes les composantes sont actives et l’opportunisme politique dans l’esprit des acteurs de la société civile est réduit.
IV. METHODOLOGIE ET LES TACHES PRINCIPALES DE LA COORDINATION
La coordination du bureau provisoire travaillera avec les représentants des composantes pour mettre en place les stratégies de sensibilisation du peuple en vue de renforcer les capacités pour lancer des actions avec les personnes non partisanes qui prônent les valeurs humaines au sein de notre société.
Pour planifier et intérioriser la technicité d’élaboration des projets de formation et d’étude, de planification, en démocratie et gouvernance, en droits humains et lutte contre les violences, en santé et VIH/SIDA, aussi qu’en d’autres domaines comme énergie et gestion de l’environnement, de l’enfance à risque, jeunesse et éducation, genre et développement, , culture et tourisme, promotion de l’agriculture , pêche et élevage, microprojet de développement, nouvelle technologie de l’information et de la commercialisation, suivi de la gestion des ressources du sol et du sous sol, la promotion des droits des consommateurs, résolution des conflits.
La mission pourra être divisée en plusieurs phases notamment :
– Un mois des visites et descentes sur terrain pour rencontrer les composantes et pour discuter et présenter la dynamique nouvelle ;
– Discussion avec les responsables des composantes dans un cadre d’échange et d’enrichissement de la proposition de redynamisation rédigée par l’équipe de la coordination ;
– Rédaction des rapports et identification des grands axes retenus pour les premières actions ;
– Réunion de grande envergure sous forme d’assemblée générale pour le lancement des différents programmes retenues.
V. DUREE DU PROGRAMME
La durée de cette mission est de trois mois à daté de la distribution de ces termes de référence jusqu’à la phase de lancement des programmes et de l’installation de l’équipe de coordination.
VI. RAPPORTAGE
L’équipe actuelle de la coordination se chargera du rapportage et du suivi de toutes les phases de la redynamisation mettant dans leurs rapports :
– Le descriptif des missions de la société civile urbaine de Butembo ;
– Le descriptif de la méthodologie utilisée ;
– Le descriptif et une analyse du processus de collaboration avec toutes les composantes et l’intérêt de l’évaluation des programmes lancés ;
– Une brève analyse des défis et contraintes de la mission de la coordination ;
– Les conclusions et les recommandations éventuelles pour la nouvelle dynamique.
VII. DOCUMENT DE REFERENCE.
Toute la documentation relative aux droits humaines et à la politique des peuples sont d’application.
VIII. MEMBRES DE LA COORDINATION
PROVISOIRE DE LA SOCIETE CIVILE VILLE DE BUTEMBO
1. Président : Fabrice MBUSA MAGHULU
Tél :
E-mail :
2. Vice-président : Maître Fabrice TSONGO KAKURUSI
Tél :
E-mail :
3. Secrétaire Permanant : KASEREKA KAHUMULA
Tél :
E-mail :
4. Chargé de relations publiques et communications :
Maître SHAURI KIGHOTSI Ronald
Tél : 09 98 62 56 34 / 085 375 00 10 / 081 171 19 55
E-mail : E-mail : ronaldkig@yahoo.fr
5. Chargé du Trésor : Daty TEMBO PALUKU
Tél :
E-mail :
6. Sont conseillers :
– Mme KASIVIKA KAHINDO
Tél :
E-mail :
– SAHASITA KAKUNDIKA
Tél :
E-mail :
– Maître Cathy FURAHA
Tél :
E-mail :
– Mr TSUMBIRA KATEMBO
Tél :
E-mail :
– Mr Roland K. MUKATA
Tél :
E-mail :
– VALUMBIRA Le pacifique
Tél :
E-mail :
– Jacques NDULI
Tél :
E-mail :





