





La démocratie au sein de la société civile de Butembo est asphyxiée et ses animateurs sont privés de liberté. Les réunions sont étouffées, le président élu subit des menaces de mort et d’arrestation. Asphyxie de la démocratie à Butembo ou manipulation des services spécialisés de l’Etat par des individus ? Voilà la question que plus d’un citoyen de Butembo se pose.
Ph. Edgar Katembo Mateso, président a.i. de la sociv Butembo
Le premier vice-président et Président ad intérim de la coordination élue de la société civile de Butembo, Edgar Katembo Mateso est sous menace de mort. Alors que les services de sécurité ne cessent de tenter son arrestation, une somme de 1500 dollars serait mise en jeu par des détracteurs pour que cet homme soit tué. Tenez, depuis le jeudi 19 Novembre 2015 Monsieur Edgar KATEMBO MATESO, premier vice président et président ad intérim vit en cachette. Cet activiste des droits humains est recherché par l’Agence Nationale des Renseignements, ANR. En effet l’ANR voulait l’arrêter en pleine réunion préparatoire de l’Assemblée Générale qui devait se tenir le samedi 21/11/2015. Dieu merci, il n’était pas encore présent dans la salle de réunion. Les personnes présentes dans cette rencontre ont demandé à l’ANR de retourner car le concerné était absent. Il s’en est suivi la mesure du maire interdisant la tenue de l’Assemblée Générale.
Le président (ai) de la coordination urbaine des forces vives a sollicité audience à la mairie de Butembo mais sans succès. Pendant ce temps, l’ANR qui appelle au téléphone sollicitant un entretien à son bureau ANR. Qu’est-ce qui suivrait?
Pendant ce temps, des rumeurs circulent depuis longtemps que l’argent serait mis en jeu contre la tête d’Edgar. Vrai ou Faux? Information à prendre avec pincettes.
Monsieur Edgar Katembo Mateso et son comité disent ne pas être prêt à céder avant de voir l’effectivité de la démocratie dans la Société civile de Butembo.Des observateurs pensent que l’autorité urbaine serait déterminée à maintenir à la tête de cette structure citoyenne son « convillageois ». Une des autorités que ns avons contacté ns a confirmé qu’ils sont les seuls à déterminer la forme et la qualité de la société civile. »La société civile appartient au pouvoir » a-t elle affirmé. A elle de poursuivre qu’aucune autorité politico-administrative de la ville n’a été élue pour occuper sa fonction et que cela doit être la même situation au sein de la société civile.
Rappelons que les menaces qui pèsent contre Edgar Katembo Mateso ne sont pas première. A quelques jours des élections, le Pasteur KIKOMBI, coordonateur des Eglises de Réveille et membre de la commission Electoration qui organisait ces élections avait été arrêté à l’ANR et contraint d’abandonner ce processus faute de quoi il verra de pire. Le 06 mars 2015, à l’issu de ces élections libres, démocratiques et transparentes monsieur Mois KAYITAMBYA est élu président de cette coordination. Malheureusement celui-ci sera recherché puis arrêté à l’ANR puis contraint de démissionné de ses fonctions. Traumatiser, monsieur Moise démissionna de son poste résultat de la démocratie. Le président de l’ancienne coordination on ne sait pas comment il avait accédé à ce poste a fait de tout son mieux pour que Madame Suzanne MUKOHE, deuxième vice-président de la coordination élue soit arrêtée à l’ANR. Dieu merci celle-ci avait été libérée tard dans la soirée du jour de son arrestation et n’avait pas cédé aux intimidations. Cette dame et Edgar Mateso sont déterminés à servir les organisations de la société civile de Butembo sans partie pris. La société civile est apolitique, cherchons l’intérêt commun et non l’intérêt individuel conseil les animateurs de la coordination de la société civile démocratiquement élue.
Pour votre gouverne, c’est depuis la tenue des élections révolutionnaires du 6mars 2015, les autorités locales n’ont jamais accepté de collaborer avec le comité élu et, en dépit de l’expression des organisations de la société civile de Butembo par voie démocratique, ces autorités ne jurent que par le protectionnisme de l’ancienne équipe qui dirigeait cette structure citoyenne depuis environ 15 ans par nomination unilatérale et constituée essentiellement de « convillageois » de certaines autorités, de leurs amis d’enfance et/ou membres de famille. L’opinion ne parvient pas à comprendre pourquoi les autorités s’imixent dans les affaires de la société civile. Certains pensent que cela serait lié aux enjeux politique du moment en RDC quand on sait qu’aucune autorité locale n’a été élue et qu’au niveau national on veut protéger coûte que coûte le pouvoir. Que ceux qui peuvent apporte leur assistance pour sauver la démocratie au sein de la société civile de Butembo ainsi que sauver la vie des défenseurs des droits humains sous menaces le fasse le plus vite possible.
Butembo
Eve Masimengo
Beni-Lubero Online





