





La population de la ville de Butembo continue à croupir sous la menace des bandits à main armée qui ne cessent de troubler sa quiétude nocturne, en visitant quotidiennement des maisons ciblées d’avance. Deux cas saillants ont encore été enregistrés en début de cette nouvelle semaine.
Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2017, de 23 heures à minuit, un groupe de personnes bien équipées en armes blanches localement appelées « kasuku » ont attaqué la résidence de Monsieur Kambale François située au quartier Bwinongo, dans la commune de Mususa. Après avoir cassé la porte du domicile, ils ont pénétré l’objectif et ont opéré en toute quiétude pendant environ une heure du temps. Dans leur acte intimidation pour amener Monsieur François à sortir de l’argent qu’ils désiraient, ils n’ont pas hésité de le molester jusqu’à le blesser grièvement à la tête. Ils réussirent à emporter tout ce qui pouvait leur plaire. La survivante victime est admise aux soins médicaux à l’hôpital de Katwa.
Au cours de la même nuit, d’autres groupes de bandits du même genre ont enlevé Monsieur Paluku Kasusi, sentinelle d’un Guest House sis Avenue Baswagha, prês de l’Eglise Adventiste du 7e jour de Matanda à Butembo. Là également, ils ont forcé la grille de l’hôtel pour y opérer tranquillement et sans interférence le plus longtemps possible. Le bilan de cette opération est l’extorsion de cinq cents dollars américains (US $ 500) et l’enlèvement de la sentinelle portée disparue jusqu’à présent.
La description de tels événements ne constitue nullement une routine, en dépit de leur répétition quasiment quotidienne. Il y aurait lieu d’y retrouver un véritable cri d’alarme d’une population qui ne sait à quel saint se vouer face à l’indifférence des prétendues autorités du pays sadiquement insensibles à la souffrance de leurs administrés.
Gift Baraka .
Butembo
©Beni-Lubero Online






Un commentaire
ces crimes impardonnables dont souffre la population devraient consister en un signal fort que la population doit se prendre en charge pour sa sécurité et sa paix. Penser autrement serait une occasion de donner encore du temps pour que d’autres victimes soient signalées dans les jours à venir. C’est pourquoi, je demande à la population de se prendre en charge, car loin de là beaucoup d’autres actes de vandalisme seront encore commis.