





Monsieur Kiza Omer, Bourgmestre de la Commune de Bulengera, dans la ville de Butembo, en Province du Nord-Kivu, est arrêté et, de ce fait, suspendu de se fonctions, pour avoir violé sexuellement une fille mineure de 12 ans. Il est un des quatre Bourgmestres de cette ville. C’est depuis le 18 septembre 2017 qu’il est maintenu en garde à vue par le tribunal de grande instance de Butembo qui continue à instruire son dossier. Monsieur Omar est une jeune autorité politico-administrative du milieu appartenant à la famille politique de la Majorité présidentielle, dont la célébrité gagnait de plus en plus les opinions locales. La nouvelle de son forfait est apparue comme un grand scandale aussi bien dans son milieu professionnel que dans son milieu social.
D’après les témoins de l’événement, le Bourgmestre fautif a été attrapé en flagrant délit de ce viol. Il a commis cet acte sur une petite fille d’environ douze ans. C’est grâce aux cris poussés par la pauvre victime (la fillette) que l’entourage de l’hôtel où se déroulait la scène a été alerté. Des nombreuses personnes se précipitèrent pour se rendre compte de ce qui se passait. C’est alors qu’on attrapera l’homme de l’Etat en pleine action au dépens de la malheureuse fille. Le Bourgmestre fut aussitôt maîtrisé et conduit à l’instance judiciaire où il croupit jusqu’à présent. Il est tout de même curieux d’apprendre que Monsieur Omar n’en est pas à son premier cas; des témoins reconnaissent qu’il a bien des fois commis ce genre de crime sur des filles mineures. Est-ce par soumission à une condition satanique visant à accroître son pouvoir, comme beaucoup semblent le croire localement.
Nombreux sont des observateurs qui estiment que le présent crime compte double, du fait que ce viol a été commis sur une personne indigente. En effet, certains ont perçu dans la fille violée une déplacée de guerre, qui aurait quitté son milieu d’origine à Kalunguta, où les affrontements se sont intensifiés entre FARDC et des assaillants hors-la-loi depuis quelque temps; tandis que d’autres l’ont comprise comme, provenant de Beni, elle aurait égaré l’adresse de la famille qu’elle venait visiter à Butembo. C’est ainsi que des personnes de bonne volonté ont préféré l’orienter au bureau de la commune pour obtenir assistance, car elle s’est retrouvée sans famille d’accueil dans la ville de Butembo. C’est alors que le Bourgmestre Omar Kiza, au lieu de lui prêter l’assistance humanitaire recherchée, la conduira dans un hôtel en vue de l’exploiter pour satisfaire à son libido.
Traîné immédiatement devant la justice, la juridiction promet de juger Monsieur Omar avec toute la rigueur requise, d’après l’article 42 bis de la loi numéro 06/018 du code pénal congolais du 20 juillet 2006, qui stipule que « la qualité officielle de l’auteur d’une infraction relative aux violences sexuelles ne peut en aucun cas l’exonérer de la sanction pénale ni constituer une cause de diminution de la peine ».
Une autre conséquence parallèle de cette faute, c’est la suspension dudit Bourgmestre de ses fonctions politico-administratives qui n’a pas tardé. Il s’agit de sa troisième suspension dans une période de trois ans. Serait-il la preuve que le Bourgmestre de la Commune de Bulengera, Monsieur Omar Kiza, est une autorité ayant une moralité médiocre? En effet, le 15 mai 2014, il avait été suspendu pour avoir arrêté un sujet présumé rwandais. Au début de l’année en cours, accusé d’entretenir une milice armée dans sa juridiction, il fut suspendu pour une durée indéterminée, avant d’être réhabilité suite à l’influence de l’honorable Kipasa, alors Ministre des affaires coutumières.
Pour le cas échéant, tout le monde attend une réponse judiciaire proportionnelle à la gravité de la faute commise.
Gift Baraka .
Butembo
©Beni-Lubero Online






2 commentaires
Même son épouse, ancienne élève d’une école de renom en ville de butembo serait mariée par condition, après qu’elle fût violée par KIZA OMER, la scène avait été dévoilée et gérée en cachette, soit disant sous entente entre les deux familles; KIZA OMER était l’auteur d’une grossesse illégitime sur cette élève, auojourd’hui son épouse, et obligé à la prendre en mariage pour éviter le pire, car la famille de cette femme voulait ester en justice pour obtenir gain de cause. voilà qu’aujourd’hui il continue à violer. quel honneur aux administratifs d’aujourd’hui ? s’il en est autant pour le bourgmestre, maintenant t ses suiveurs ? Une grande honte. quel genre de Bourg ! avec cela on doute et on hésite de démissionner !
Demarrage du Procès Kiza Omer ce mercredi 21 Sepetrembe au TGI Butembo
Cette comparution est intervenue deux jours après l’arrestation de ce Bourgmestre suspendu de Bulengera. Le dossier est instruit au Tribunal de Grande Instance, TGI Butembo. KASEREKA KITSA Omer s’est présenté à la barre contre le ministère public avec la partie civile. Le bourgmestre honoraire est accusé de viol sur mineure. A retenir en ce qui le concerne : Il a plaidé non coupable
L’audience est partie de 16 heures 25 à 20 heures 45 de ce mercredi. L’assistance était composée d’une centaine de participants constituée de magistrats, avocats, défenseurs judiciaires et des curieux anonymes. Le Tribunal a décidé de la procédure en flagrance dans ce procès étant donné que l’infraction a causé une clameur publique, disons, une attention populaire. Cet argument a mis fin à une série de contradictions entre le ministère public et la défense qui ont avancé des arguments pour soutenir ou balayer une rejeter une procédure flagrante.
Le prévenu KASEREKA KITSA Omer a nié les faits qui sont portés à sa charge. Il a clamé avoir aidé une fille qui était déposée à son bureau samedi dernier. Il a fait savoir que les personnes sollicitées pour héberger momentanément celle qui lui-même appelle « victime » ont refusé de l’accueillir. C’est pourquoi en tant qu’autorité, il a fallu témoigner de l’altruisme en payant deux nuitées, soit de samedi soir à lundi matin, à un Logement dont nous taisons le nom.
C’est à la suite de ces réponses que le Tribunal a posé un certain nombre de questions. Par exemple, pouvez-vous nous décliner les attributions d’un bourgmestre à différencier de celles d’un service des affaires sociales ? Est-ce la commune qui avait déboursé les frais de logement ? Qui d’autre à la commune savait que la fille a été amenée au logement au lieu de votre domicile comme promis au bureau ? Et bien d’autres.
Il a dit autre chose sous menace
Le bourgmestre a répondu dans un air calme à certaines questions avant de répondre par un silence à d’autres. Le tribunal a lu quelques réponses contenues dans des procès-verbaux dressés par l’OPJ de l’ANR. Sur ces documents, le prévenu a avoué avoir commis l’infraction en demandant pardon pour qu’il répare. Devant le tribunal, KASEREKA KITSA Omer a continué à clamer son innocence.
« J’ai dit ça parce que j’étais sous menace », ajoute-t-il avec un air détendu.
D’ailleurs, la défense a souhaité que le Tribunal fasse fie des PV dressés dans ce dossier à l’ANR au motif qu’ils ne respectent pas la procédure. Le tribunal a appelé à la déposition du réceptionniste du Logement où les faits auraient été commis. Il a affirmé que le bourgmestre a payé les frais de logement pour deux nuitées avant de décliner sa version de faits.
L’instruction se poursuit ce jeudi au TGI. KASEREKA KITSA Omer, présumé innocent, va continuer à présenter ses moyens de défense. Lui et son collectif de six avocats qui font face à l’organe de la loi représenté par deux Officiers du ministère public et la partie civile représentée par un avocat. La journée de ce jeudi est déterminante parce que le verdict est attendu, sauf changement. Si le tribunal reconnait le bourgmestre coupable, il risque 5 ans de prison ou plus.