





Ceux que les bubolais appellent communément « hommes en armes et en uniforme militaire » sèment terreur et désolation en ville de Butembo. Il ne se passe aucune nuit sans qu’un cas de vandalisme ne soit enregistré. La nuit du jeudi au vendredi 8 avril était le tour de l’Institut Mgr Henri Pierard, une école dirigée par les Petites Sœurs de la Présentation (PSP) et dédiée ainsi au premier Evêque du Diocèse de Butembo-Beni.
Institut Mgr Henri Pierard
En effet, les hommes en armes et en uniforme seraient venus du côté de Rughenda la nuit de jeudi au vendredi, minus des lampes torches. Ils ont tenté de forcer les portes et les fenêtres du bureau de ladite école. Ayant constaté, les sentinelles ont essayé de les déstabiliser par des tapages et la lumière de leurs lampes torches. Ces inciviques se sont tournés vers les pauvres sentinelles qui n’étaient armées que de leurs torches et d’une seule machette. Les sentinelles ayant pris fuite, ces hommes mal intentionnés, ont continué leur sal besogne en cassant les vitres de la préfecture, celles de la salle des professeurs et celles des latrines. Un acte de sabotage car, même si c’est pour chercher de l’argent, ce n’est quand même pas dans les latrines qu’il fallait le chercher.
Latrines
La Sr préfet constate le forfait
Le matin, les autorités ont constaté passivement les faits macabres. Au pays de la « tolérance zéro », il n’y a pas d’enquêteurs dans un cas de vandalisme comme celui de l’Institut Mgr Henri Pierard. Ainsi la tolérance zéro ressemble à une toile d’araignées qui ne retient que des « mouches » et laisse passer les « aigles ». Ces aigles tuent et sont libres. D’où l’inquiétude de la population.
Gift Baraka
Butembo
©Beni-Lubero Online





