





La Population du Quartier FURU en Ville de Butembo connue à travers le pays pour son auto-prise en charge en matière sécuritaire, de défense de droits humains, et de lutte contre les antivaleurs des gouvernants, ne veut plus envoyer au parlement national de Kinshasa et à l’assemblée provinciale du Nord-Kivu des gens qui aussitôt proclamés vainqueurs vont s’installer à Kinshasa ou à Goma pour y jouer la politique politicienne sans impact sur la vie de leurs électeurs. La situation sécuritaire catastrophique vécue en ville de Butembo depuis 2006 en témoigne. Les élus de la ville de Butembo ont tourné le dos aux bubolais qui ne savent pas à quel saint se vouer et cela jusqu’à ces jours.
Les assassinats, les viols des femmes, les vols à mains, la menace des tueurs impunis, etc. n’ont jamais fait une seule déclaration de ces messieurs Honorables de la ville de Butembo. La seule déclaration signée des élus de 2006 était un appui à une multinationale pour l’exploitation du pétrole du Graben Albertine. Quand il s’agit des droits humains de leurs électeurs, ils donnent leur langue au chat. Quand il s’agit des intérêts des multinationales ou ceux des leaders du régime en place, ils rivalisent d’éloges et d’expertises.
A la suite de cette piètre prestation des élus de 2006, le parlement de Furu a décidé d’envoyer les meilleurs d’entre eux pour les représenter dans l’Hémicycle National et Provincial et remettre en débat la question de l’insécurité qui handicape tout projet de développement durable dans la ville de Butembo.
L’objectif du parlement de Furu est de favoriser en RDC la culture démocratique et l’éclosion d’un pouvoir par le peuple et pour le peuple. Ce qui explique sa devise lors de la prochaine campagne : « Le peuple congolais d’abord ».
Sur demande du peuple, les parlementaires suivants ont accepté de remplir cette noble mission dans la prochaine législature :
1. Mr Crispin MBINDULE MITONO
Candidat à la Députation nationale
Circonscription Electorale de la ville de Butembo/Nord-Kivu
Mr Mbindule est Licencié en Sciences politiques et Administratives à l’Université Catholique du Graben de Butembo, Coordonnateur du Groupe des Chercheurs Libres du Graben, Membre Fondateur du Parlement debout de FURU, militant du Comité International pour l’Ouvrier CIO, membre du Mouvement des Opprimés de Butembo, membre de l’Association des Oubliés de la ville de Butembo et membre des Amis Socialistes d’Afrique.
Le socle de la vision politique de Monsieur Crispin MBINDULE MITONO, candidat à la députation nationale dans la circonscription de Butembo pour la Resitance de Furu.
Depuis la nuit de temps, le peuple congolais en général et celui de la ville de Butembo en particulier a été et demeure l’objet de mépris, de moquerie, de violence sous toutes ses formes. Tout cela influe sur l’avenir de notre nation. Cet épisode autocratique, despotique et tyrannique des systèmes politiques et économiques obscurcis les entités territoriales congolaises dans la conflictualité identitaro-ethnique de représentation et ecclésiastique qui engendrent les tueries, la corruption dans l’architecture administrative publique, la manducation politique dans le chef des dirigeants et l’oppression de petit peuple par les capitalistes sauvages qui cherchent un nouveau souffle sur le dos des opprimés. Ces tristes événements, d’un Etat de la diagonale du fou, trouvent ses origines dans l’incurie, l’impéritie et la médiocrité qui gangrènent l’univers politique congolais.
Convaincus que notre combat, qui vise le bien être de la population, est celui des congolais, victimes des diverses formes d’oppression et autres traitements créant dans la psychologie du peuple un sentiment d’infériorité et de sous estimation perpétrés par les pseudo démocrates qui contrôlent l’essentiel du pouvoir public. Il est de notre devoir de réveiller sa conscience afin qu’il s’organise et se prenne en charge.
Considérant qu’il est impérieux de changer les méthodes de gestion de l’Etat de peur de tomber dans les mêmes erreurs du passé, nous envisageons que c’est sur le plan politique qu’il faut guérir le mal congolais. Pour ce faire, nous levons notre petit doigt à la députation nationale en ville de BUTEMBO et adoptons le présent programme politique qui dépeint non seulement le « Congo fort » mais également le Congo pour lequel nous nous battons. L’attention et l’écoute du peuple congolais nous ont révélé les aspirations suivantes :
1. La sécurité de tous les congolais (riches et Pauvres). Nous sommes persuadés que cette option doit marcher de paire avec :
-la réforme des actuelles forces armées congolaises sur des bases humanitaires et équitables ;
-le démantèlement des toutes les milices armées dans la partie Est de la RDC qui constitue un sanctuaire des rébellions.
-le casernement de tous les militaires hors des agglomérations habitées par les populations civiles ;
-la maîtrise par les forces armées de la RDCongo des ruptures spatiales (Montagnes, marais, lacs…) propices à la résistance en fin d’endiguer toute force étrangère d’intervenir sur le territoire congolais. Une loi sur la protection de la topologie est essentielle quant à ce.
Ce processus tel que conçu, intégrera premièrement la formation et l’équipement d’une Police Nationale Congolaise devant s’occuper principalement de la sécurité civile ; deuxièmement nous militerons pour que les Services de renseignement et d’intelligence soient humanistes, c’est-à-dire les amener à ne plus être des services de répression ou d’espionnites, mais de la protection de la constitution congolaise.
2. la considération de l’homme et la femme comme valeur et préoccupation centrale de l’action politique de l’Etat. Car nous nous intéressons à la vie et aux nécessités immédiates des êtres humains.
3. La non violence à la lumière de Gandhi, Martin Luther King et autres comme méthodologie de revendication politique, sociale et économique. Cette méthodologie constituera un mode de contrôle direct des gouvernants par les gouvernés. Car la population doit surveiller rigoureusement leurs élus et leurs dirigeants afin qu’ils n’abusent pas du pouvoir mais également de produire des nouvelles idées qui démontrent les limites du pouvoir en place et le poussent ainsi à dépasser celle-ci pour le bien de toute la communauté. Car dit-on : « l’essentiel de la vie sociale est la communion de pensées qui entraîne le concours de la volonté »
4. la reforme agraire en ville de Butembo consistera à retracer une nouvelle cartographie de la ville de Butembo en déterminant et en redistribuant équitablement les parcelles de terre aux habitants en vue d’établir l’équilibre entre les riches et les pauvres oubliés ;
5. le rejet de toute forme des travaux forcés (Salongo) qui sont effectués par les paisibles populations civiles. Nous nous battrons, une fois à l’assemblée nationale, pour que l’exécutif congolais puisse à tout pris accomplir sa mission d’aménagement du territoire public afin de redorez son blason à celui des pays évolués.
6. l’autosuffisance alimentaire pour tous. A ce sujet, nous sommes parmi ceux qui pensent que l’on ne peut rien sans manger. Cela étant, l’Etat congolais doit s’investir dans l’amélioration de sa politique agro-pastorale en vue d’amener à nourrir un congolais moyen quatre fois par jour. Nous faisons de l’agriculture la première priorité de programme de développement. Pour décourager l’exode rural, il est important que les milieux ruraux soient pourvus des moyens adéquats pour l’amélioration à la fois de leurs cultures et de leurs méthodes de travail, de façon à maximiser leur production pour subvenir à l’autosuffisance alimentaire. Dans le cadre du renforcement de la production agricole, la redynamisation des paysannats, la formation de moniteurs agricoles et la répartition des cultures vivrières s’inscrivent parmi les urgences de notre plan.
7. le respect des Droits de l’homme par l’autorité publique envers ses administrés vice versa. C’est-à-dire l’application réelle de la Déclaration
Universelle des Droits de l’Homme dans tous les niveaux. L’appareil judiciaire congolais doit être également assaini. Tout doit être mis en œuvre pour instaurer une justice réellement indépendante et impartiale qui assure à l’homme et à la femme des droits égaux sur le plan économique, politique, social, culturel,… il ne serait pas superflu de souligner que cette justice indépendante et impartiale devra juger les auteurs des massacres, assassinats politiques et des crimes économiques perpétrés par les nationaux et les étrangers.
8. L’ouverture de l’économie congolaise à l’économie mondiale en initiant une politique macro-économique susceptible de :
-créer l’emploi grâce à la promotion des industries de transformation ;
-former la main-d’oeuvre qualifiée capable à s’adapter aux nouvelles industries de transformation et de montages ;
-stabiliser les cadres nationaux spécialisés qui sillonnent le monde étranger (l’Asie, Amérique du Nord-Sud Central, l’Europe, …) par manque de motivation suffisante dans leur pays ;
-attirer des investisseurs locaux et étrangers grâce à un système fiscal et parafiscal incitatif au progrès.
9. La reforme de la fonction publique. La fonction publique congolaise doit être animée par des hommes et femmes intègres et compétents recrutés sur base de concours et/ou de certains critères. L’avancement en grade et toute sorte de promotion se feront sur base du mérite. De même, le système de rémunération doit être équitable (sans aucune distinction). C’est-à-dire basé sur le principe « à travail égal, salaire égal ». Il doit permettre à tout travailleur de faire face aux besoins minima vitaux.
Dans l’objectif de matérialiser ce présent projet nous nous battrons, une fois à l’assemblée, en proposant ou en votant les lois qui cadreraient et intégreraient les réalités exogènes aux réalités endogènes congolaises.
Biographie
Crispin MBINDULE MITONO est né mercredi le 27 juillet 1977 à Furu-Butembo, en RDCONGO.
Fils d’un indépendantiste Michel KAMBALE MITONO et d’une sage femme Spéciose KAHAMBU SUNAMA. MBINDULE Crispin est aujourd’hui marié à KAVIRA LIKO.
Adepte des idées socialistes de son père, depuis 1984, MBINDULE MITONO Crispin est très présent sur la scène politique dans la ville de Butembo.
De 1986 à 2011 formation à l’Ecole du Parlement Debout de FURU (EPF) dont il obtint, le 27 Mars 20011, un certificat de fin de la première phase de formation politico-économique avec 328 manifestations publiques de lutte contre la mauvaise gouvernance en ville de Butembo et membre des Amis Socialistes d’Afrique.
Après les études primaires et secondaires, MBINDULE MITONO Crispin intègre l’Université Catholique du Graben (UCG) dont il obtint, en 2002, une licence en Sciences Politiques et prend la direction du Groupe de Chercheurs Libres du Graben (GCLG).
De 1998 à 2004 MBINDULE MITONO Crispin milite auprès des mouvements de lutte contre l’intervention des armées étrangères sur le sol Congolais.
Au début de l’année 2005, il rejoint l’Association des Oubliés de Butembo (AOB) et le Comité International pour l’Ouvrier (CIO).
En 2007 MBINDULE MITONO Crispin publie « La géopolitique des conflits intra maï maï au Nord-Kivu (1993-2002) », pp147, In A. Maindo M.N. (Coord), Des conflits locaux à la guerre régionale en Afrique centrale. Le Congo-Kinhasa Oriental 1996-2007, l’Harmattan, 2007 ;
De 2007 à 2010: Assistant de recherche attaché au professeur TIMOTHY RAEYMAEKERS du Conflict Reasearch Group, Centre for Third Word Studies, University of Ghent (Belgium).
Élu président de l’Association des Victimes Survivantes des Massacres de Kikyo en 2009 puis co-auteur de la publication du Rapport n°2 sur « les massacres perpétrés au camp militaire de KIKYO, Ville de Butembo, République Démocratique du Congo, le 20 Février 1998 et du 14 avril au 17 Avril 1998 » qui occasionne la recherche de MBINDULE MITONO Crispin contre l’argent.
Le 27 août 2009, Après s’être échappé de l’opération « chasse de l’homme contre cent dollar » perpétrée par la mairie de Butembo dans FURU contre la personne de MBINDULE MITONO Crispin, il s’est réfugié en ville de Goma.
Adresse, FURU, Ville de BUTEMBO, Province du Nord Kivu, République Démocratique du Congo. E-mail : crismitono@yahoo.fr; Tél :+243 (0) 818505104
2. Me MBUSA NZANZU YOTAMA alias MBENZE
Me Mbusa Nzanzu Yotama alias « Mbenze » au micro d’une radio locale
Candidat à la Députation Provinciale
Circonscription Electorale de la ville de Butembo au Nord-Kivu
Me Mbusa Yotama est Licencié en Droit à l’Université Catholique du Graben, Chef de programme du Groupe des Chercheurs Libres du Graben, Assistant à l’UNIC/ Butembo,
l’UCG /Butembo et l’Ecole National de Cadastre / Butembo, et membre fondateur du Parlement Debout de FURU. Il est aussi Défenseur Judiciaire au Tribunal de Grande Instance de Butembo et membre Mouvement des Opprimés de Butembo.
Réalisations du Parlement de FURU
En dépit de menaces des autorités urbaines, sur demande des Bubolais et des bubolaises, le Parlement de Furu à initié d’autres parlements à travers la ville. Ces parlements sont des lieus de rencontre, de concertation, et d’échange sur l’auto-prise en charge de chaque quartier en matière de securité, de lutte pour les droits humains, et de lutte contre les antivaleurs de toutes sortes. Parmi eux on peut citer ceux qui fonctionnent déjà, notamment, KATWA, VUBANGE, NDUKO, MUSIMBA, KITATUMBA, MUKUNA, MUTIRI, MUTSANGA, NDUKO, KAVIKENE, KAGOTHE, MIHAKE, KIRIVA, VULINDI, BUNYENZE, BRAZZA, VUTHIKE, KALEMIRE, MUMOLE, KIHINGA.
Ces parlements défendent même les droits des autorités qui les combattent. Les militaires, les policiers arrêtés en flagrant délit sont remis à leurs QG pour qu’ils soient jugés par la loi. La légalité et la non-violence caractérisent les actions des Parlements des Populations de la ville de Butembo.
A tous les bubolais, nous demandons de voter pour ces deux candidats du peuple pour que le cri de la ville de Butembo retentisse au parlement national et à l’assemblée provinciale du Nord-Kivu ! C’’est une occasion de changement à ne pas rater au rendez-vous du 28 novembre 2011 !
Pour le parlement debout de FURU :
TEMBOS YOTAMA
KATEMBO TSONG0 LEON
Shirac KAKULE MUKOSA
KAKULE RUMALIZA Dimanche
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