





Depuis bientôt un mois, l’eau ne coule plus dans les robinets de la Ville de Beni. Des journées et des nuits entières passent sans que l’eau soit visible. Ce qui préjudicie le fonctionnement de la quasi-totalité des ménages bénitiers. Nombreuses femmes sont obligées de sortir vers 2 h00 du matin pour aller au robinet public, où elles sont soumises à la fille indienne, selon le moment d’arrivée de chacune. Cela par ce que, si l’eau peut couler vers 5h00, elle ne peut couler pendant plus de 30 minutes. Cette situation crée un malaise social sans pareil. La population qui déplore cette carence se demande si elle est un problème technique de la Regideso ou une autre stratégie de l’occupant à faire souffrir la population de Beni ?
Aperçu du Bureau de la Regideso-Beni
Au regard de la situation sécuritaire très dégradante dans la ville et, vue les multiples vulnérabilités auxquelles sont exposées les femmes de cette partie du pays, l’inertie des autorités de la ville face à ce problème pressent est insupportable. Des voix s’élèvent déjà pour demander la démission du nouveau Maire de la ville dont le laxisme paraît flagrant.
La Regideso explique cette situation par l’insuffisance du carburant pour tourner ses machines, à coté de la sécheresse qui a affectée sa source d’alimentation de KALONGO (sud-est de la Ville). Les habitants quant à eux pensent que cette justification ne tient pas debout, d’autant plus que ni le Responsable de la Regideso, ni l’autorité urbaine n’est jamais passé expliquer tout haut le problème à la population. Ils fustigent une malversation financière au sein de cette régie et dénoncent le laissez-faire de l’autorité qui se sent moins préoccupé par le dossier.
Il a fallu qu’un groupe des femmes viennent faire un sit-in à la Mairie le lundi 11 avril dernier, pour que Mr Jean de Dieu PALUKU KISAKA, actuel Maire de la Ville de Beni donne un fût de carburant à la Regideso afin de tourner les machines pendant un jour. Mais que fera-t-on demain ? Où sont les 5 chantiers de la République pour les 45 000 habitants de la ville de Beni ?
Obède Bahati
©Beni-Lubero Online
.
Lettre d’une lectrice de Beni
A côté de l’Insécurité, L’eau, devient une denrée rare en ville de Beni
L’eau étant l’un des éléments dont l’homme ne peut se passer, reste un problème dans plusieurs coins de la RDC.
A coté d’une insécurité Grandissante dans la région qui ne permet plus aux milliers des beniluberois de vaquer à leurs activités champêtres, l’eau est devenue un problème dans la ville de Beni.
Pour preuve, la ville de Beni traverse une période d’insuffisance en eau potable, pourtant doté d’environ 102 bornes fontaines pour environ 45 000 habitants. Ces bornes étaient construites par l’ONG- Solidarité et laissées sous la responsabilité de la REGIDESO.
Les consommateurs sont ainsi obligés à se réveiller très tôt pour aller attendre que le responsable des bornes vienne pour avoir de l’eau. Malheureusement à son arrivé les bornes sont vide, cela avec tous les risques possibles tomber dans les mains des hommes en armes qui tuent, pillent jours et nuit sans être inquiété.
La question a été alors posé au responsable de la Regideso, qui affirmé que cela est du à l’absence de carburant pour allumer le générateur qui sert à faire fonctionner les pompes à eau. Et cela a été justifié par le fait que les abonnés n’honorent pas leur facture à temps. Pourtant il y a maintenant de cela un mois qu’un bidon d’eau et passé de 10Fc à 20Fc pour les personnes non abonnées pour la même raison de carburant.
Et fort malheureusement cela pèse sur la population non abonné pourtant payant en cash, qui sont obligés d’aller des chercher de l’eau de l’eau à des Km. Voilà ce qui se vit ce dernier temps en ville de Beni.
Ainsi cela pousse la population à se poser des questions : où va tout cet argent récolté par les responsables des bornes? En effet, selon la population, cet argent est en mesure d’acheter le carburant pris comme prétexte de l’insuffisance d’eau dans la ville de Beni. Pourquoi avoir augmenté le prix d’un bidon d’eau alors que l’impact de cette augmentation n’est pas remarquable sur terrain ? (Nadine)





