L’histoire tragique vécue au début des années 80 par un jeune homme prénommé Jean qui résidait à Home II, un des quartiers de la cité de Mangina, marqua tout le monde. Jean était le petit-fils du très renommé “vieux” Kizito alias “Mobutu”, un “évolué” des années 60 selon le code colonial et raciste de triste mémoire. Vers la fin des ...
Lire la suite...Histoire
Biambwe : Le premier vote démocratique tourne au fiasco (1962)
Les élections locales à Beni-Lubero ont eu leurs premiers balbutiements au début des années 60. A l’époque, l’organisation d’un tel événement politique était facile car sans violence. Toutefois, le problème crucial était de savoir comment amener les électeurs à faire le bon choix mais également comment organiser cette consultation populaire. Les électeurs ignoraient que leurs voix comptaient individuellement et qu’elles ...
Lire la suite...Mangina : Comment se faisait-on soigner au village de Kambau ? (1970) – 1ère partie
Le mot « fraudeur » dans les années 70 Si l’on pouvait ramener à la vie nos aînés décédés dans les années 70 et qu’on leur demandait de nous décrire ce qu’évoquait pour eux le mot « fraudeur », nous serions tous surpris de la définition qu’ils en donneraient. A cette époque, le sens premier de ce mot était : ...
Lire la suite...Mangina : Un jeune marié arrive à la messe en culotte et en retard le jour de noces (1972)
Il était une fois, au début des années 70, Gaspard épousa Margot. Les deux tourtereaux résidaient à Kambau. Margot était âgée de 19 ans tandis que Gaspard en avait 17 ou 18. C’était un jeune homme grand, brun et beau, doté d’une voix aiguë. Sa femme était de petite taille, douce et d’une beauté inouïe. Le mariage civil était méconnu ...
Lire la suite...Mangina : Les surnoms de mauvais goût à effets destructeurs (1974-78)
Les surnoms assumés A l’école, les élèves avaient l’habitude de désigner leurs camarades de classe par de petits noms créés de toutes pièces. Bien de fois, les gens se choisissaient eux-mêmes leurs propres surnoms. A la fin des années 70, la tendance à Beni-Lubero était de sacrifier la dernière lettre de son nom en la remplaçant par le suffixe « ...
Lire la suite...Masimbembe : Un patron zélé creuse sa propre tombe (1975)
Le « top ten » de commerçants fortunés Musienene était un homme d’affaires prospère parmi les plus connus de Mangina. Il habitait à Masimbembe vers les Deux Vérités, le quartier jouxtant la concession de la Mission Catholique et à quelques centaines de mètres de l’actuelle propriété de Dara Forêt. Ce commerçant était un homme de projets, fournisseur de café et ...
Lire la suite...Résolution des conflits fonciers à Mundubiena dans les années 1970
Les faux-figuiers et leur revers de la médaille Les conflits des terres étaient fréquents en zones rurales. Les limites de certaines propriétés étaient discutables, surtout en l’absence des frontières naturelles telle qu’une rivière ou une vallée. Dire que nos anciens se contentaient de planter quelques faux-figuiers [emihathi] ici ou là, des bambous, des eucalyptus ou encore des bananiers et penser ...
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