





Déséquilibré par la demande insistante de la base pour la tenue du Congrès, Le président Tshipasa pense à l’extorsion des signatures!
Après avoir aligné paradoxalement des échecs d’abord dans la ville de Goma puis dans les grandes agglomérations de Kanyabayonga, Kayna, Kirumba, Mighobwe et Kaseghe d’environ 300.000 habitants traversées, le mercredi 10 mars 2010, sur la pointe des pieds pour éviter de répondre à des questions gênantes en rapport avec sa gestion de la Convention des Fédéralistes pour la Démocratie Chrétienne (COFEDEC),Venant Tshipasa vient enfin de monter, le vendredi 12 mars 2010, une messe noire, tant recherchée par lui, dans sa ferme de Kanyambi à plus ou moins 50 km au sud de Lubero où il n’a réuni que 150 personnes environ. Ceci dans le but de récolter des signatures devant, semble-t-il, crédibiliser un texte à concevoir, copier et coller plus tard, en vue toujours de vilipender, dénigrer et humilier les élus de son parti à travers la presse.
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L’opinion se souviendra qu’à Goma, ont indiqué des sources sûres, le sénateur Tshipasa s’en est pris violement à la population et aux élus de son ethnie, les Banande dont les notables et militants, plus nombreux dans cette ville, auraient boudé les rencontres qu’il avait organisées. A cette occasion, il avait déclaré s’en foutre des Banande quoi qu’ayant produit 6 députés sur les 8 à l’Assemblée nationale et a ajouté qu’en donnant les postes obtenus par la COFEDEC aux autres ethnies du Nord-Kivu, il voulait prouver que la période du gouvernement dit « ya paka siye » était révolue. C’est dans ce même contexte d’énervement que le lendemain, à la suite d’une série de questions difficiles lui adressées sur la gestion totalitaire du parti, il a ajouté que la COFEDEC, bien basée dans les provinces de Bandundu et autres, parce que parti national, peut se passer de Goma, qui, a-t-il dit, ne représente rien et est comme une goutte d’eau dans le lac. Ce qui énerva, non pas les Banandes seuls, mais toute la ville de Goma, qui attend vérifier la production et l’implantation de la COFEDEC dans les autres provinces du pays. C’est après ce coup de gueule que le président Venant Tshipasa s’est résolu de se rendre dans le territoire de Lubero, traversant celui de Rutshuru, sa circonscription électorale sans saluer la population. Sans doute toujours pour lui manifester sa colère et son entêtement pour ne l’avoir pas élu en 2006. Aussitôt arrivé à la porte d’entrée du territoire de Lubero, sa prochaine circonscription électorale selon certaines indiscrétions, précisément à Kanyabayonga, il ne s’attendait pas à un questionnaire serré, notamment sur la retenue par lui et Mme Kavira Mapera des émoluments de l’honorable Muhindo Matayo, l’exclusion injustifiée du vice-président national du parti, le député Pierre Pay Pay, tous deux originaires de cette cité ainsi que sur la démolition de l’immeuble Domi à Goma, a préféré reprendre sa jeep et aller se blottir à Kanyambi sans non plus rencontrer les populations de Kayna, Kirumba, Kaseghe, fief principal des honorables Lusenge Bonane Jérôme et autres. C’est à partir de sa ferme de Kanyambi, loin des grandes agglomérations, que le sénateur Tshipasa enverra vers les mêmes cités un camion de marque Mitshubishi Fuso pour rassembler les 150 personnes environ évoquées ci-haut toujours sans la présence des notables de la région et qui, après avoir mangé et bu, ont innocemment signé une fiche de présence. C’est juste après récupération de cette fiche de présence tant recherchée que ce responsable politique a abandonné ses hôtes à leur triste sort entre les mains d’un chauffeur non averti qui, la nuit, déposera lui aussi, ses passagers dans les grands centres très distants des villages d’origine. Seul l’avenir nous dira quel sera le contenu du texte sur lequel ces signatures seront collées. C’est en ce moment là, que cette population comprendra jusqu’où peuvent aller les manœuvres d’extorsion des signatures et à quel jeu se livrent des responsables politiques malgré leurs apparences sérieuses dans le but d’esquiver les questions soulevées par les élus ainsi que les signataires des pétitions exigeant la tenue du congrès ou la démission du président national.
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Il y a lieu de préciser que le contenu de la communication sans débat du président de la COFEDEC portait principalement sur la diabolisation de l’honorable Pay Pay qui, selon Tshipasa, devrait lui adresser une lettre de recours, et de l’honorable Lusenge dont le seul péché est d’avoir conseillé préalablement que l’exclusion préméditée de Pay Pay pourrait générer des casses. Ne pouvant trouver de péché contre le député provincial Domi Kabuyaya dont l’immeuble aurait été abusivement démoli à Goma, le président Tshipasa a tout simplement crié à la manipulation.
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Les invités qui n’ont pas trouvé dans cette communication une matière à restituer à ceux qui, par dégoût, ont refusé de se rendre à la ferme, puisque bien informés sur la gestion totalitaire du parti, ont, dans les commentaires, tout simplement recommandé le dialogue au sommet pour sauver le parti, ce qui n’est autre chose que le soutien à la demande de la tenue du congrès.
Dans nos prochaines éditions, nous publierons plusieurs pétitions réclamant toutes la tenue du congrès ou la démission du président du parti Venant Tshipasa.
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LRP
Kinshasa
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