





Les Amis de Beni-Lubero Online de Boston, Massachusetts et de Providence, Rhodes Island, ont célébré avec faste, le lundi 22 Mai 2006, à Boston la collation du Grade de « Master of Arts in Socio-political and Theological Ethics » au P. Vincent K. Machozi, a.a, l’éditeur responsable de BLO.
.Après une cérémonie de près de 5 heures dans l’Alumni Stadium des Super Eagles de Boston College qui est la prestigieuse université jésuite de la Nouvelle Angleterre, les amis et invités du P. Vincent K. Machozi, a.a. étaient conviés à un goûter-appéritif aux spécialités de la Nouvelle Angleterre arrosé par du Shiraz et du Cabernet Sauvignon Rouge dans l’enceinte de la communauté assomptionniste de Market Street, Brighton, MA. Le soir, tous les amis et invités étaient conviés à un dîner d’honneur au STOCKYARD Restaurant de 135 Market Street, d’une notoriété reconnue de Bostoniens depuis 1971 pour son « Charbroiled Stockyard Filet Mignon », « Sirloin and tender Steak » et son « Tender Breast Chicken Française », etc.
A part ses amis américains, le lauréat du jour était entouré de ses frères assomptionnistes de la communauté de Boston et des Amis de Beni-Lubero, tels Mr. Samuel Ngayihembako (Recteur de L’Université Protestante de Goma), Mr. Charles Madi ( Séminariste congolais incardiné dans l’archidiocèse de Boston), Mlle Sylvie Siwako Katende ( Responsable des Majorettes BLO de Providence, RI), Mr. Emmanuel Matsoro (Ingénieur Architecte en stage d’Architecture chez Dooling à Newton, MA), Mlle Zawadi Katina (Patronne de Katina Clothing Incorporation, de Medford, MA).
.La 130 ième collation des grades de Boston College était rehaussée par la présence du Secrétaire d’Etat Américain, le Dr. Condoleezza Rice, invité d’honneur, Républicaine, bras droit de Georges W. Bush, qui a prononcé un discours très applaudi par le public de Boston College que d’aucuns croyait à tort ou à raison, acquis aux idéaux du parti Démocratique de John F. Kennedy. La voix de ceux qui protestaient contre sa présence dans cette Université Catholique à cause de son implication dans la guerre en Iraq, était étouffée par les applaudissements de ceux qui ont salué dans Condoleezza Rice ce dont l’éducation est capable, notamment la transformation de cette fille noire de la banlieue d’Alabama en professeur de Sciences Politiques et par surcroît en Secrétaire d’Etat de l’Etat Américain.
Dans son discours, Condoleezza Rice a commencé par rappeler ses origines modestes, à partir de son grand-père devenu Pasteur Presbytérien pour pouvoir bénéficier d’une bourse d’études. Ensuite elle a rappelé que l’éducation qui est à la fois un privilège et un devoir est à la base du progrès des USA Les personnes éduquées ont le devoir de chercher, discerner et suivre leur passion d’une manière rationnelle. La bonne éducation n’est pas celle qui vous apprend qu’est-ce qu’il faut penser mais comment il faut penser, poser les vraies questions, tester les hypothèses, bref, comment acquérir la connaissance en questionnant constamment ses propres opinions et appréhensions par la force de la raison critique. La personne bien éduquée c’est celle qui est humble, ouverte d’esprit, et qui se garde de tomber dans l’orgueil de la connaissance, la contemplation de soi, le cynisme, le culte de sa propre personnalité, etc. La personne éduquée se rappellera qu’elle n’est pas la seule à être éduquée et que de part le monde, il y a des milliers d’autres personnes aussi capables d’éducation mais qui par un concours des circonstances malheureuses elles ne jouissent pas des mêmes opportunités qu’elle. Au-delà de tout, la personne éduquée, doit être optimiste quant à l’avenir qui souvent se façonne dans le creuset de la souffrance et d’épaisses obscurités. Ainsi, le progrès est la résultante de la conjugaison des efforts non des cyniques mais des visionnaires et des optimistes, des patriotes impatients qui ont affronté la réalité telle qu’elle se présentait à eux mais qui ne se sont jamais avoués désarmés ou vaincus par le défi de changer le monde pour le meilleur. L’exemple des USA démontre que les idéaux de la liberté et de l’égalité dont jouissent ses citoyens aujourd’hui sont devenus une réalité après plusieurs générations d’hommes et des femmes optimistes, raisonnables, croyants, qui ont toujours rejeté l’hypothèse très répandue selon laquelle ce que tu ne peux pas voir et mesurer aujourd’hui est impossible à réaliser. Il y a eu des moments où l’idéal de la démocratie est apparu comme impossible à atteindre aux USA mais grâce à la foi et à la détermination des Pères de la Nation, cette dernière paraît aujourd’hui comme si elle a toujours existé. Qui l’eût cru que pendant dix ans les USA n’auraient pas un secrétaire d’état blanc ? Aujourd’hui, le fait de ne pas avoir un homme blanc secrétaire d’état aux USA paraît comme inévitable et normal. Le point d’orgue de ce discours qu’on peut résumer comme un rappel des exigences de la bonne éducation, est le rappel que, ce qui compte, ce n’est pas ce que les lauréats ont appris pendant leurs années d’études mais ce qu’ils feront de ce qu’ils ont appris. A l’issue de ce discours-programme pour les nouveaux lauréats, Condoleezza Rice a reçu de Boston College le Grade de « Doctor of Laws, Honoris Causa ».
.Sylvie Katende
Providence, RI ( USA)
Beni-Lubero Online





