





Subitement, le media national congolais informait les opinions le 20 mai dernier que Moïse KATUMBI a été évacué d’urgence en Afrique du sud pour besoin des soins médicaux. Est-ce ceci toute la vérité sur ce départ précipité ?
Le mois de Mai 2016 fut une des périodes les plus dures qu’aura traversée l’ancien Gouverneur du Katanga, Moïse KATUMBI. Les harcèlements judiciaires engagés contre lui l’auront finalement forcé à se retrouver en dehors des frontières du beau pays de Patrice LUMUMBA. Mais le véritable complot contre l’idole du Katanga ne ferait que commencer.
Des experts en langue française ont souvent défini la Politique comme « l’art et la manière de gouverner, l’art d’organiser et de diriger » les affaires publiques, tel qu’un Etat. Dans les auditoires, des étudiants, marqués négativement par l’excès de démagogie des dirigeants contemporains, ont préféré s’en moquer en commentant qu’il s’agit là de « l’art de mentir en attendant qu’on soit menti à son tour ». Cependant, l’expérience faite quotidiennement dans la plus part des pays africains, dont le R.D. Congo inspire à estimer que la politique serait également « l’art de faucher et de réduire au néant toute personne estimée être obstacle sur le chemin de la course au pouvoir ». Dès lors, nos hommes politiques cessent d’identifier leurs opposants en termes d’adversaires, mais plutôt en ennemis, qu’il faut « effacer ». D’où, ces multiples assassinats, des massacres, des relégations, des exiles forcés et tant d’autres crimes odieux pour se prévaloir expert politique.
Cette réalité amère n’épargne pas non plus la R.D. Congo. A titre illustratif, le peuple congolais conserve en mémoire les circonstances qui ont forcé Monsieur ZANGA MOBUTU à dire adieu à ce pays qu’il a tant chéri, plus tard MBUSA NYAMWISI lui emboitera les pas, et pareillement tant d’autres personnes, peut-être de moindre renom. Aujourd’hui, Moïse KATUMBI, celui qui a été dénommé au Katanga « le sauveur », à l’instar de Moïse de la Sainte Bible, est contraint de rejoindre ses autres compatriotes innocents en exile.
Toutes ces personnes ont subi ce triste sort non pas qu’ils aient été punissables pour quelque manquement avéré dans les responsabilités auxquelles elles ont été appelées devant leur compatriotes, mais pour leurs pensées, actions et visions contraires – et pourtant positives – par rapport à celles de l’appareil politique en marche. En effet, les bienfaits de l’un ou de l’autre continuent à tenir les esprits qui les ont connus en nostalgie et en émerveillement. Voilà ce qui écœure leurs bourreaux, redoutant toute personne excellant en bonnes actions et en projets de construction de la Nation.
Le laboratoire d’Etat travaille nuit et jour pour trouver de formules qu’il faut en vue de décapiter ces cerveaux du progrès et du développement du pays. Ci-après, la manière dont ce laboratoire a dressé le destin de Moïse KATUMBI, le sauveur des Katangais que le peuple attendait récupérer à son compte : monter un dossier judiciaire en utilisant des faux témoins, de faux mercenaires. De millions de dollars, chipés dans le trésor de l’Etat, ont été engagés pour réaliser ce crime; cet argent dont la Nation a besoin pour relever le niveau de vie sociale de sa population.
Selon les informations filées par les sources de La voix de l’Afrique au Canada, une réunion des « experts en criminalité » du président Kabila s’est tenue à Lubumbashi, le 04 juin 2016 pour définir le sort à affliger à Moïse KATUMBI, pour dégonfler le peuple congolais en éphorie devant la candidature potentielle de cet ancien gouverneur du Katanga à la Magistrature suprême. Trouvez l’intégralité du scenario en cliquant sur le lien ci-après : https://vacradio.com/2016/06/06/alerte-un-nouveau-plan-machiavelique-de-lanr-pour-forcer-katumbi-a-ne-plus-rentrer-au-pays/, ou lisez une copie partielle de ce complot dans les lignes suivantes:
« … Ceci se passe le samedi 4 juin 2016 à Lubumbashi précisément au Golfe Méteo, une réunion s’est tenue en présence du Général Yav de la 22ème région militaire, M.Eric de l’ANR/Lubumbashi, de M.Dodo Tshimuang, Général adjoint de la police nationale, du Colonel Munga, du Colonel Nawej, du Colonel Jolie de BSRS, de M. Kilufia, de M.Tshikomb, de M. Yav, de M. Tshibambe, tous de l’Anr, ainsi qu’un certain Lupungu de l’auditorat militaire.
Les attachés de l’ambassade de la RDC en Afrique du Sud qui doivent arriver à Lubumbashi ce lundi 6 Juin sont Timothée et Philippe. L’attaché militaire Francis Kabwe est déjà sur place. Il y avait également la présence de 18 Congolais ayant séjourné en Afrique du Sud, et qui parlent parfaitement l’anglais.
Voici comment se présente la recette contre Moise Katumbi mentionnée ci-dessus:
1. Faire passer ces 18 congolais ayant appartenu à la diaspora congolaise de l’Afrique du Sud, comme une partie du contingent des mercenaires sud-africains de Moïse Katumbi appréhendés par les services des sécurités congolaises. Le scénario est calqué sur celui des faux mercenaires de Kadhafi.
2. Ces compatriotes apparaîtront en tenues militaires, menottés et très sales à la télé. Ils devraient témoigner qu’ils ont erré longtemps dans la brousse avant de se faire prendre, et que les autres ont fui ou soit, sont rentrés en Afrique du Sud.
3. Une somme de 5000$ est proposée à chaque faux mercenaire avec la promesse de les faire sortir clandestinement du pays pour rentrer en Afrique du Sud.
Nous apprennons par ailleurs qu’un deuxième rendez-vous est pris pour ce mardi 7 juin 2016, en présence de l’attaché militaire à l’ambassade de la RDC en Afrique du Sud, pour la signature de l’engagement et la remise de la prime à chaque faux mercenaire de Moïse Katumbi.
Le but poursuivi dans cette démarche est de mettre la pression sur Moise Katumbi en le condamnant par contumace et ainsi l’empêcher de rentrer au pays.
” Pour le pouvoir, Moïse Katumbi est venu empêcher la prolongation du règne de Kabila donc, il doit disparaitre de la scène politique congolaise. 11 millions de dollars sont mis à contribution pour la disparition de celui qui apparait aujourd’hui comme l’opposant numéro 1 de Joseph Kabila. La réunion des assassins du pays a commencé à 13h00 pour se terminer à 18h30”, nous a confié notre source. »
Badibanga Marie-José Fulafula
Lubumbashi.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016).
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