





La situation alimentaire et sanitaire à la Prison Centrale de Butembo reste préoccupante. Selon un communiqué du Directeur Principal de cette prison, Mr. BABU RAMAZANI, les détenus de Kakwangura vivent dans des conditions déplorables suite à la carence des vivres, des produits pharmaceutiques mais aussi au manque de l’eau potable.
Parmi ceux qui ont toujours volé au secours de ces détenus figurent des membres des mouvements religieux, des différents organismes humanitaires et philanthropiques. Malgré cette aide, la situation sanitaire laisse toujours à désirer. Il n’y a plus des médicaments des soins de santé primaire. Pour le moment les détenus survivent grâce à la générosité des certaines personnes de bonnes volonté.
Nombreux parmi les prisonniers sont ceux qui n’ont jamais été entendu depuis leur arrestation.
Actuellement, la prison de Kakwangura compte 128 détenus dans 3 cellules destinées à 51 personnes. Deux cellules pour hommes et une seule pour femmes. Parmi les détenus actuels on trouve 14 malades, un épileptique, un malade mentale accusé des viols et trois femmes dont deux allaitant.
Le Directeur de la prison BABU RAMAZANI dénonce le mauvais traitement des prisonniers de Kakwangura qui pour le moment manquent de la nourriture et du bois de chauffage. Ceux qui connaissent le froid de la colline Météo où est située la Prison de Kakwangura peuvent s’imaginer le calvaire des pensionnaires de Kakwangura.
Le Directeur lance un appel à la Caritas Diocésaine ainsi qu’aux ONG humanitaires de songer à ces détenus, et aux autorités compétentes de prendre en main leurs responsabilités, car tout détenu a le droit de bénéficier d’un traitement humain selon une disposition de la convention universelle selon laquelle, même en état d’arrestation, la personne ne cesse d’être homme ayant droit à la vie.
Philippe MAKOMERA
Butembo
Beni-Lubero Online





