





Le voile en train de tomber sur le puissant et éternel Maire de ville de Beni. Le passé de l’homme le rattrape, dit-on.
Pendant plusieurs années, Monsieur NYONYI BWANAKAWA MASUMBUKO a travaillé fermément au compte des planificateurs des massacres de Beni et de l’Ituri. En recompense, depuis le régime de Joseph Kabila, il lui fut offerte la garantie de lui protéger son poste à la tête de la mairie de la ville de Beni. Tous les ordres de la mission à accomplir venaient de Kinshasa, de Monsieur Joseph Kabila, et s’exécutaient par le gouverneur de province d’autrefois, Monsieur Julien Paluku, tristement célèbre dans la trahison de ses propres frères. Et, Nyonyi, pour sa part, fut associé à cette mission dès les premières heures du déclenchement des massacres de Beni.
Toutes les expressions de compassion (apparente) que manifestait le Maire de ville de Beni, Monsieur Bwanakawa, à l’égard des victimes desdits massacres n’étaient que larmes de crocodile. Car, pendant que Julien Paluku soutenait et protégeait sournoisement par des « ordres de missions collectifs » le transfert officiel des candidats égorgeurs qui, venant du Rwanda, transitaient par Goma et ses environs pour rejoindre Beni et l’Ituri, Nyonyi en relayait la connexion au niveau de Beni en appuyant cette mise en place des terroristes en leur octroyant des feuilles de route d’appui, tel qu’on peut s’en rendre compte par une copie d’un tel document ci-jointe.
Voici qu’enfin le tout-puissant maire de ville de Beni vient d’être interpellé par la hiérarchie provinciale, signe visible qu’il devient progressivement un non grata vis-à-vis des parapluies qui le couvraient dans le mal. S’il écope dores et déjà une mesure de suspension dans ses fonctions en tant que Maire de ville de Beni, le coup qui s’en suit pourrait s’annoncer dur. . Ce n’est donc pas maintenant que Nyonyi tentera de balbutier pour clamer hypocritement une innocence qu’il ne saura jamais prouvée. En bien des circonstances, il a préféré incriminer des autochtones innocents en les accusant de s’entre-tuer, selon un argument que Joseph Kabila avait placé dans la bouche de ses collaborateur au crime du génocide de Beni.
En fait, à plusieurs reprises, Nyonyi avait également trahi ses connexions aux présumés ADF en brandissant imprudemment des contacts téléphoniques qui lui permettaient d’échanger avec eux. Bien plus, Nyonyi a souvent déclaré ouvertement qu’il connaît les complices des égorgeurs dans la ville de Beni, mais il n’en a jamais livré un seul pour être traqué par la justice ou les services de la sécurité; ou pour servir de piste d’enquête en vue de démanteler tous les réseaux de ces criminels. Evidemment, tout cela est preuve que le mal profond qui ronge l’Est de la RD Congo est en partage entre plusieurs complices.
Il est important de souligné qu’en citant implicitement l’autorité provinciale et des hommes politiques (Députées et ministres) dans le crime de génocide de Beni, Monsieur Nyonyi Bwanakawa ne fait intérieurement pas allusion à l’actuel gouvernement provincial, mais plutôt au régime sortant de Julien Paluku Kahongya, le patron dont il a longtemps accompagné et exécuté les ordres criminels, ainsi qu’à ses collaborateurs du PPRD et ses partis satellites. Et en cela il dit totalement vrai. Car on ne peut pas être dignitaire du PPRD et Compagnie sans être disciple et complice de Kabila, le maître et auteur principal des crimes de la RDC et des massacres de l’Est.

Il y a certes beaucoup de preuves de complicité de Nyonyi Bwanakawa dans le génocide de Beni aux côtés de l’ex-gouverneur de province du Nord-Kivu, Monsieur Julien Paluku, et de l’ex-Président de la République, Monsieur Joseph Kabila. Et la liste des complices est bien garnie. Espérons que les victimes de leurs crimes pourront bientôt trouver une lueur d’espérance, quand viendra finalement le temps de la justice et la paix, de la réconciliation et de la reconstruction. Quant à Mr Nyonyi, nous lui suggérons de méditer sur tout ce qu’il a été pour le Peuple de Beni pendant tout ce temps, et d’en tirer des leçons conséquentes.
Pascal MASUMBUKO
©Beni-Lubero Online.





