





La population meurtrie du Secteur Beni-Mbau en Territoire de Beni qui depuis deux mois est victime des tueries, viols des femmes, pillages des biens et des récoltes dans les champs commence à dépenser sa peur et à s’organiser pour en découdre avec les assaillants de nuit.
C’est ainsi que dans la nuit du Lundi au Mardi 22 juin 2011, une dizaine d’assaillants étaient venus comme d’habitude commettre leurs crimes contre la population de Baoba, Samboko, Mangimo, des localités situées à 68 km au Nord-Ouest de la ville de Beni, non loin de la frontière avec la Province Orientale. Les hommes en âge de se battre qui connaissent mieux leur village avaient déjà commencé à faire la garde chaque nuit autour du village de Baoba. Les assaillants habitués à la victoire sur les paisibles citoyens qui ne leur résistent pas sont arrivés comme d’habitude vers minuit. Sans tarder, ils ont crépité des balles pour semer la terreur avant de faire du porte à porte. Plusieurs femmes ont malheureusement été violées et des biens, du bétail emportés. Les gardiens du village n’ont pas encore de stratégie pour protéger les femmes, les enfants, et leurs biens contre les assaillants armés. Mais ce que les gardiens du village ont réalisé est un exploit. Comme la lutte continue, nous n’allons pas exposer leur stratégie ici. Tout ce qu’on peut dire est que les éveilleurs avaient mis la main sur deux de dix bandits. Ne sachant pas d’où venait la riposte dans un village qu’ils ont toujours pillé sans résistance, les autres ont fui abandonnant derrière eux quelques uns des objets pillés. Un fait étonnant : la police était arrivée au village le lendemain matin. Les bandits ligotés étaient remis à la police. Le sort de ces bandits qui ont dit qu’ils étaient venus de la province orientale est entre les mains de la police.
Les deux bandits capturés par la population de Baoba en secteur Beni-Mbau
Quelques femmes violées de Baoba et de Samboko ont accepté d’être photographier par Beni-Lubero Online à condition que Beni-Lubero Online leur cherche de l’aide pour les examens médicaux appropriés.
Femmes violées de Baoba et de Samboko en Secteur Mbau / Territoire de Beni:
-Masika KAMBERE,10ans (adresse/village:TONGIPO);
-Kahindo KATSUVA,12ans,(village:TONGIPO);
-Zawadi CLARICE,17ans(village:BUJIMAYI);
-Kavugho VYAWIRE,30ans(village:PONGOPONGO);
-Kavugho SYAMINYAVIWE,48ans(village:MBINGI).
Leurs dossiers a la police,transmis à l’auditorat est sous le PV.no.037/ANA/BRGS/OK/11.
Nous publions ici leurs photos en guise de demande d’aide aux lecteurs et lectrices de Beni-Lubero Online. Ces femmes ont vécu un calvaire inexplicable mais elles sont courageuses et prêtes à témoigner de leur épreuve en espérant que des hommes et des femmes de bonne volonté leur viendront en aide. Aidez la Fondation Beni-Lubero à les accompagner jusqu’à ce qu’elles se remettent de leur cauchemar.
Les moyens financiers que nous récolterons serviront à les faire venir dans une clinique de Beni ou de Butembo pour un examen médical complet, d’assurer leur séjour à l’hôpital, de payer les frais de leurs examens et soins, et si la cagnotte est grande de leur permettre de commencer une petite activité génératrice des recettes. Nous n’allons pas oublier celles qui n’ont pas eu le courage de se montrer sur cette photo. Elles sont au nombre de 3 et souffrent plus moralement que les autres. La fondation Beni-Lubero est en recherche d’un psychologue qui voudra bien descendre à Baoba pour parler aux maris et membres des familles des femmes violées.
Pour tout don en argent ou en nature (habits, nourriture, etc.) contactez Mlle Kavuo Priscille chargée du Gender au Sein de la Fondation Beni-Lubero et qui vient d’être élue Trésorière de la Fondation Beni-Lubero pour l’Antenne du Nord-Kivu.
Contacts Info :
1. Mlle Kavuo Priscille, Trésorière
Email : kavuo@benilubero.com
Tel : 00 243- 992 129 503
2. Mr Juvénal Paluku, Secrétaire Général
Email : Juvenal@benilubero.com
Tel : 00 243 994 080 531
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Obède Bahati
Beni
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