





Un événement tragique vient de frapper une nouvelle fois le diocèse catholique de Butembo-Beni. Monsieur l’abbé WASWANDI a été kidnappé durant la nuit du vendredi 08 au samedi 09 septembre 2017, puis abandonné après avoir été grièvement blessé, lorsque ses bourreaux constatèrent qu’il n’était pas la cible principale de leur opération.
Selon une source à l’évêché de Butembo, une grande quantité du sang a été retrouvé dans la chambre de ce prêtre dont on venait de constater la disparition. Les auteurs de cet acte ignoble ont ligoté le gardien sans arme et la sentinelle de la communauté de l’UCG/ITAV dont la victime est membre.
Des indiscrétions dans le milieu de services de sécurité trahissent que ce forfait est l’œuvre d’un commando préparé par les autorités politico-administratives locales sur injonction de la plus haute hiérarchie du pays en guise de représailles contre les actions civiles décidées par la société civile pour dénoncer l’insécurité récurrente dans la ville de Butembo, en exigeant le départ de toutes les autorités civiles, militaires et sécuritaires actuelles. Cet acte à caractère terroriste visait donc l’abbé Malonga, le coordonnateur de la société civile/structure urbaine de la ville de Butembo. En effet, c’est au sein de la communauté qui a été la cible de cette attaque que vit ledit prêtre coordonnateur de la société civile. D’ailleurs, il faisait déjà l’objet des menaces répétées (lui et d’autres membres de la structure qu’il coordonne) depuis plusieurs jours de la part des agents de services de sécurités de Butembo. Voilà pourquoi on constate que la police se soit pointée ce samedi sur le lieu de ce crime non pas pour rechercher les auteurs de la tragédie, mais juste pour constater les dégâts, indique une source sur place à Butembo.

Le fait se déroule durant la nuit qui suit une journée très mouvementée par la manifestation des mamans à Butembo et à Bunyuka, dont l’objectif était d’exiger la libération des deux prêtres catholiques qui ont été enlevés à Bunyuka il y a quelques semaines. La coïncidence de l’attaque de la communauté des prêtres de l’UCG/ITAV de Butembo avec la matérialisation de la manifestation promise par ces femmes renforce le soupçon qui fait croire à la responsabilité des autorités sécuritaires locales dans ce fait malheureux. Elles sont d’ailleurs trahies par leur propre langage qui promettait le pire à ceux qui oseraient soutenir la pression sur l’officiel à cause de l’insécurité tant dénoncée. Bien plus, la barbarie avec laquelle la Police a traité ces innocentes femmes, manifestant pacifiquement juste dans le cadre et les limites de leurs droits citoyens, confirme que les bourreaux des prêtres catholiques du diocèse de Butembo-Beni se camouflent dans les services publics de sécurités de la place.
Pour rappel, actuellement les acteurs de la société civile vivent la peur au vendre suite à leurs dernières actions exigeant les membres du comité urbain de sécurité jugé incompétent (le maire Kapipi et sa suite) de démissionner. Des menaces de mort pèsent sur les membres de cette coordination qui sont en cachette. C’est bien le Professeur Abbé Malonga qui se trouvent à la tête de cette coordination. C’est donc son sort qui était scellé par l’attaque de cette nuit, au cours de laquelle les assaillants se sont trompés de cible en se rabattant sur l’abbé WASWANDI.
Mais, pourquoi traquer les membres de la coordination urbaine de la société civile, alors qu’ils ne sont qu’au service du peuple victime de l’insécurité qui ne veux pas dire son dernier nom?
Héritier MATABARO KYAVAGHENDI
Butembo.
©Beni-Lubero Online.






Un commentaire
Le nom de notre problem c'est Kanambe qui a a son sorde la communaute internatinal. Alors ne vous laissez pas intimider par la pain de mort qui nous infligent. Car ils pensent qui finiront tout les congolais , no. Nos enfants poursvront la lute des nos bien et aussi de notre terre. Courage.