





Une lecture rapide du discours ci-dessous révèle que le Président Joseph Kabila ne fait pas allusion au rapport de l’ONU sur le génocide commis au Congo par Paul Kagame du Rwanda entre 1996 et 2003 dont la publication interviendrait le 1er octobre prochain. Ainsi, il n’est plus impossible que Joseph Kabila signe avec Paul Kagame et Yoweri Museveni une déclaration commune pour laver Paul Kagame et Yoweri Museveni de leurs crimes commis sur le sol congolais.
On constate aussi que comme Hilary Clinton, l’ONU, Joseph Kabila réduit les violations massives des droits humains dans les provinces de l’Est du pays (assassinats, incendies des maisons, déplacés, destruction des champs, vols du bétail, monoethinisation de l’armée et de l’administration publique, etc.) aux violences sexuelles faites aux femmes. Le secret de ce réductionnisme est déjà découvert par le commun des congolais. En parlant seulement des violences sexuelles, on cherche à camoufler aux yeux de l’opinion internationale un conflit armé le plus meurtrier depuis l’holocauste des juifs que les évêques catholiques congolais ont déjà qualifié de « génocide ». Aussi, réduire le conflit armé aux viols sexuels, fait apparaître le conflit comme un problème des primitifs congolais que les ethnologues occidentaux décrivaient comme sensuels, plus émotionnels que rationnels. Le mixage des violeurs rwandais avec les Fardc a déjà permis d’incriminer sans distinction les militaires congolais comme auteurs de ses crimes sexuels. Ce qu’on a jamais démontré c’est le pourquoi seulement les militaires congolais déployés au Kivu et en Province Orientale violent les femmes. Aussi l’aide qu’Hilary Clinton plaide en faveur des femmes violées du Kivu serait une fois accordée, gérée par le CNDP qui occupe déjà le Kivu. Les USA (ou mieux les firmes clintoniennes) qui accorderaient le gros de cette aide attendraient que le retour des refugiés congolais du Rwanda soit effectif pour agir. Ainsi, au lieu d’aider les femmes congolaises, l’aide américaine doterait le territoire occupé du Kivu des hôpitaux modernes qui seront plus au bénéfice des retournés du Rwanda que des congolais qui sont entrain d’être pousser vers la forêt équatoriale où ils mourront à petits feux de choléra.
Le fait de ne pas demander justice pour les six millions des morts congolais et de ne pas dénoncer les pays voisins qui violent constamment l’intégrité territoriale de la R.D.Congo est un risque que vient de prendre Joseph Kabila et un bras de fer qu’il vient d’engager avec le peuple congolais à un an des élections de 2011. (Beni-Lubero Online)





